Disponibilité pour RP : OK / Messages : 42 Dollars : 68 Featuring : Cameron Dallas DC : Arwen Alayna Ilyès Who I am : Le roi The people around me : et ses sujets Age : 29 Date d'inscription : 17/02/2015 Localisation : En train de faire une connerie
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Logan C. Maxwell
Sujet: Strike |James| Dim 22 Fév - 17:02
Strike Jamesou <3
Il faut que je sorte. J'en ai déjà marre de mener ma petit vie faite de cours, de cours, et uniquement de cours. D'habitude, je jongle entre les shooting, les rendez-vous de mes parents, les sorties avec les potes, et accessoirement mes profs qui viennent à domicile quand j'ai jugé que je suis disposé à suivre un cours. Mais là, depuis septembre, c'est plus dur pour moi. Et pourtant, je l'ai choisis, en connaissant toutes les conséquences. Sauf que ça me fait chier de devoir me lever le matin pour aller m'asseoir sur une chaise au milieu des autres. De devoir retenir une blague quand j'ai envie de la sortir, ou encore de devoir rendre mes devoirs alors que je n'avais pas envie de travailler dessus. D'ailleurs, je connais déjà la salle où les collés passent leurs heures interminables. Enfin, c'est le temps de m'y faire, non ? En sortant de ma douche, j'ai décidé que je n'allais pas me pressé. Je me sèche les cheveux mollement, en cherchant des vêtements dans mon placard. Je me demande bien ce que je dois mettre, il fait tout le temps beau ici. Mais je compte aller dans un endroit froid cet après-midi, donc j'emmène un sweat avec moi, ce qui donne quelque chose qui me satisfait amplement *. Je me rase, m'hydrate la peau, les dents, les cheveux, remise en place du pantalon et me voilà fin prêt à prendre mon sac pour aller à mon amphithéâtre. Je suis en retard, mais le prof me connaît de toute façon. Il a même déjà été étonné, une fois, de me voir le premier arrivé sur les lieux du crim...cours.
Je suis un peu distrait, j'envoie quelques sms, mais dans l'ensemble, je suis sage. Je ne suis pas toujours chiant, il ne faut pas croire ! Cet après-midi, je n'ai pas cours, et je compte bien en profiter. Alors que je me dirige vers les restaurant universitaire, je crois l'un de mes potes, James. Je ne le connais pas tant que ça, mais assez pour avoir l'idée de lui proposer quelque chose.
- Hey beau gosse, t'es dispo cet aprem ? Je compte aller briser un peu la glace sur des patins, et peut-être ma jambe au passage, t'es partant ?
J'ai eu l'occasion d'aller à la patinoire quelques fois, mais je préfère largement la plage, alors je suis loin d'être un pro. Disons que je me débrouille assez pour ne plus avoir de bleus partout en rentrant chez moi. Ça m'arrivait de perdre l'équilibre, mais rien de bien méchant. J'attends sa réponse pour lui donner l'heure de rendez-vous.
- Bien, bon app, mets un truc chaud au passage.
Moi j'ai tout prévu, les gants, et même un bonnet au cas où, on ne sait jamais. Je file manger, je n'ai pas trop faim, mais je fais un effort. Puis je vais prendre le bus pour me rendre à la patinoire. A cause de l’épilepsie, je n'ai pas trop le droit de conduire. Je préfère ne pas tenter, j'aime bien qu'on me promène et donner mes petits ordres. Là, je ne demande pas au chauffeur personnel que mes parents ont engagé, parce que je sais qu'ils ne sont pas d'accord sur le fait que je fasse du patin à glace. La muscu et la cardio, ça passe encore si j'ai un coach avec moi. Pour le reste, il faudrait presque que je ne bouge pas le moindre petit doigt. Sauf que moi, je n'ai pas l'intention de m'empêcher de vivre, et si j'en ai envie, je le fais. James est bien au rendez-vous et nous rentrons. La queue m'énerve déjà, je n'ai pas de patience. J'aurais aimé passer devant tout le monde, mais je sais bien que ce n'est pas possible. James peut m'entendre d'ailleurs souffler plus d'une fois, et même si ce n'est pas très agréable pour lui, je n'ai pas l'intention de m'excuser pour ça. Quand enfin nous pouvons chausser nos patins, je suis déjà de meilleur humeur.
- Tu maîtrises un peu ? Je te propose un concours.
Ce que je vais dire est dégueulasse, je le sais. Je m'en fiche comme de ma première tétine. Moi, ça m'amuse.
- Celui qui fait tomber le plus de mômes se fait payer une crêpe par l'autre !
Mômes, ou mêmes les filles, les jolies fille. Je me voyais déjà arriver derrière elles et me retenir à leurs corps tout fragile sans regret et pudeur « ooooups, pardon, j'ai perdu l'équilibre » agrémenté de mon sourire d'ange. Elles allaient forcément craquer non ? Et si je me retrouve le cul par terre, ça va me rapporter des points, donc c'est tout bénef.
- Mais interdiction de tricher. Ceux qui pleurent, on les compte double. Et les ratés, forcément, ceux-là, on les compte pas.
Je lui fais un petit sourire carnassier. Je suis un compétiteur, je suis sûr que je vais gagner. A espérer seulement qu'on ne se fasse pas griller et virer de la patinoire, ça mettrait fin au jeu et je n'aime pas être contrarié.
James Cobb professeur de dessin, James Cobb professeur tout court il y a de quoi faire sourire je trouve non ? Si on m'avait proposé il y a quelques mois je pense que j'aurai rigolé et que j'aurai plus ou moins poliment décliné l'offre. Après tout, on connaît l'importance que j'attache aux cours, aux professeurs et à ce qu'ils enseignent, généralement je préfère faire tout par moi même, sans qu'on me dise quoi, ou comment faire, je déteste cette sensation d'être dirigé quand je créé. Et pourtant, pourtant quand Eden m'a proposé de devenir professeur de dessin pour les lycéens de Wynwood, même si j'ai réfléchi un petit moment, j'ai accepté, pourquoi pas après tout, c'était un bon moyen de se faire connaître dans Miami. Ce que je ne prévoyais pas c'est qu'on nous demande autant d'évaluer les élèves, alors que pour moi le dessin est tellement subjectif que l'évaluer est trop personnel, je me retrouvais donc toutes les deux semaines avec une pile de devoirs à corriger, des dessins plus ou moins bien fait, mais que me garantissait des heures penchées sur ma table de chez les Pi Sigma à chercher ce qui allait ou n'allait pas dans leur dessin, suivant des règles dont je n'avais absolument rien à faire, c'est vrai on est sensé être libre dans l'art et pourtant on nous notait sur des trucs parfois vraiment tiré par les cheveux, j'essayais de ne pas être trop sadique dans mes notations mais parfois je tombais sur des trucs tellement abusé que je ne pouvais que noter négativement, ce soir là ça faisait bien deux heures quand je posais le dernier dessin que je venais de noter, signé Alayna Keane, elle avait fait une belle réalisation qui remplissait totalement le cadre de l'exercice, la note suivait donc en conséquence. Exténué je me couchais pour être en forme, pour un lendemain pas si remplit que çà : donner un cour, rendre des notes, suivre un cour et profiter de mon après-midi tranquillement à ne rien faire a piori.
En fait c'est le rush et je ne supporte pas çà, pour ça je ressemble bien à mon petit frère, le matin chez nous, c'est fait pour dormir, pas pour courir dans tout les sens pour aller d'un cours à l'autre, tout ça c'est de la faute de mon réveil de toute façon, pourquoi il ne s'est pas mit à sonner à la bonne heure ? Du coup voilà que je dois courir partout et ça me saoule, je bouscule les gens dans les rues jusqu’au Starbucks, gueuler sur la personne qui sert par ce que ça ne va pas assez vite et bien sûr je me brûle en buvant mon latte, lâchant un juron assez sonore. « Punaise ça commence bien... et ça fait que commencer... » Direction Wynwood maintenant, mes élèves allaient être contents je suis d'humeur exécrable, forcément je suis le dernier à arriver, je balance mon sac sur ma chaise et je me tourne vers les étudiants. « Bonjour tout le monde, aujourd'hui on corrige vos devoirs et réalisations ça me saoule autant que vous mais vous y échapperez pas. » Je sort les copies de mon sac et commence la distributions. « Bravo Alayna, c'est tout ce que j'attendais, félicitations... »
Dites moi, que je n'ai plus rien à faire, que je peux retourner dormir. Non James tu va pas aller dormir, mais ce que je vais faire est bien mieux que de pioncer pour rien. Dans les couloirs je croise Logan, un ami, rencontré il y a quelques mois après mon retour d'Italie, on s'entendait très bien. « Hey Logan ! Bien sûr que je suis dispo et même si j'avais cours je le serai quand même ! » dis-je avant de lui faire un grand sourire de gamin, plus qu'emballé par son idée d'aller à la patinoire. « Aller faire les fous sur la glace ? Un peu que je suis partant mec ! A toute à l'heure donc bon app a toi aussi, tu vas voir comment je suis magnifique avec un bonnet et un gros pull » ajoutais-je en rigolant et partir vers chez les Pi Sigma pour grailler quelque chose et me changer, comme promis j'enfile un gros pull et un bonnet, même si je ne suis pas de nature frileuse, mais je préférais éviter le rhume.
Je retrouve Logan devant la patinoire. Faire la queue le saoule autant que moi et il le montre, si je ne dis rien je n'en pense pas moins, moi aussi j'ai envie de pousser tout le monde et de passer en premier, mais bon on allait éviter de se faire virer avant de mettre un pied sur la glace, enfin un patin quoi. « Ouaip çà va j'en ai fais un peu quand j'étais au Québec, après je suis pas non plus un virtuose hein » Un concours ? Il m'intéresse là. Je ne résiste jamais à quelque chose du genre concours ou défi, son concours d'ailleurs pourrait paraître abusé, voir même méchant mais moi ça me fait rire plus qu'autre chose, me proposer quelque chose comme ça à moi, ça ne risque pas de me choquer. « ça me va, et bien que le meilleur gagne alors, je ferai n'importe quoi pour une crêpe ! » dis-je avec un faux rire carnassier. Montant sur mes patins je lui dis. « Toujours prêt pour faire des conneries M'sieur ! » dis-je avant de m'élancer sur la piste. « Yataaaah ! » lancé comme j'étais je bousculais ma première victime. « 1-0 Maxwell ! Alors tu as attends quoi ? » dis-je en rigolant.
W.B
Disponibilité pour RP : OK / Messages : 42 Dollars : 68 Featuring : Cameron Dallas DC : Arwen Alayna Ilyès Who I am : Le roi The people around me : et ses sujets Age : 29 Date d'inscription : 17/02/2015 Localisation : En train de faire une connerie
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Sa réponse positive me fait rire. En même temps, on ne peut pas me dire non, si ? Il aurait été prêt à sécher les cours pour venir avec moi, et je ne peux que le comprendre : parfois c'est d'un chiant de devoir rester assis à écouter un prof parler. Certains sont bons, mais d'autres … ont dû apprendre pour être aussi soporifique, ça peut pas être naturel ! Mais l'idée d'une sortie cet aprem m'a tenu tranquille toute la matinée, et c'est super motivé que je lance une dernière phrase à James avant de disparaître.
- Aha, un gros pull et un bonnet à Miami, on aura quand même tout vu !
Parce que oui, il fait toujours beau et chaud ici, et les moments où l'on se couvre sont plutôt rares, même au moment des fêtes de fin d'année. D'ailleurs, je pense qu'il y aura du monde. Certes, les gens commencent à affluer dans les magasins pour acheter les cadeaux, des tenues, des chocolats, tout ce qu'ils peuvent, mais les étudiants comme nous ont de mois en moins cours et ont envie de s'amuser. Ce qui est tout à fait normal d'ailleurs. Alors des gamins, il y en aura un paquet, et c'est parfait pour l'idée que j'ai en tête. Nous attendons un peu avant de pouvoir rentrer, comme je l'ai prévu nous ne sommes pas seuls à avoir eu cette idée. C'est pas grave, ça ne fera qu'augmenter notre potentiel de jeu, parce qu'une fois que nous sommes sur la glace, je propose un jeu à mon ami, après lui avoir demandé s'il se débrouille en patin.
- Québec ? Ah, va falloir que tu me racontes un jour !
Je suis curieux, je n'y peux rien. J'ai pas mal voyagé dans ma vie, mais le Québec, je n'ai jamais fait. Je crois que je mourrais de froid là-bas, habitué à la chaleur comme je suis. Je lui soumets alors mon idée, à savoir faire tomber les gosses et compter à celui qui fera le plus gros score. Et parce qu'il faut toujours une récompense à un concours, le vainqueur paye une crêpe à l'autre. Autant pour lui que pour moi, nous en avons les moyens, mais c'est pour corser un peu, pour ne pas faire ça dans le vent.
- Comme tu dis, que le meilleur gagne ! Mais tout le monde sait déjà que c'est moi, de toute façon.
Je lui fais un grand sourire d'ange, tandis que lui choisis le carnassier. Chacun sa technique, nous verrons bien celle qui sera la plus payante. Nous nous élançons tous les deux, et à vrai dire, je crois que je préfère évaluer l'adversaire avant de commencer quoi que ce soit. James fait tomber son premier enfant, qui se relève sans broncher. Sans doute que ce nul a l'habitude.
- 1-0 Maxwell ! Alors tu as attends quoi ?
Je lui laisse un peu d'avance, n'est-ce pas ? Il se défend plutôt bien, même s'il n'est pas pro. Moi non plus remarque, je sais me déplacer, mais il ne faut pas compter sur moi pour faire de pirouettes.
- Oh, si tu le prends comme ça Cobb. C'est que l'échauffement là, attends que je m'y mette !
1-0 pour lui, bien, mais je repère ma proie et tout va changer. Parce que moi je n'en veux pas un, mais j'en veux deux. Des petits bous de choux de 5 ans environ, qui se tiennent la main, pas très assurés. Je pense que la mère n'est pas très loin, en train de prendre des photos. Qu'elle immortalise ça tiens, ça leur fera un bon souvenir dans l'album de leurs vies ! Ils sont à l'autre bout de la piste, mais je m'en fiche, il ne me faut que quelques secondes pour les rattraper. Alors, quelle stratégie adopter ? Le petit con qui fonce dans le tas ? L'innocent qui perd l'équilibre ? Non, le frôlement indétectable. Trop près pour qu'ils s'en sortent, trop loin pour m'accuser. Infaillible. Comme prévu, je prends un peu de vitesse, sinon c'est foutu, et j'attends le bon moment pour passer au bon endroit. Une fois que je les ai dépassés, je retourne auprès de James et je les observe par terre, en train d'essayer de se remettre sur pied.
- Et de deux pour le prix d'un ! Qu'est-ce que t'en dis ?
Encore une fois, sourire colgate. Dommage, il n'y a eu aucune larme. Je hausse les épaules. La prochaine fois. 2 pour moi, 1 pour lui, il a intérêt de riposter s'il ne veut pas être obligé de me payer une crêpe. Je scrute la salle, il y a tellement de monde qu'on ne sait plus qui choisir. Corsons un peu les choses ! Je lui montre de ma main ganté une petite fille qui s'amuse à patiner à l'envers. Celle-là est habituée je suppose, ça sera plus difficile de lui faire perdre son équilibre.
- Je parie que t'es pas capable de faire chialer celle-là.
A vrai dire, je ne sais même pas si moi, j'en serai capable. Mais j'ai bien trop de fierté pour l'admettre devant lui, et pour l'honneur, je tenterai tout ce qu'il faut à sa place, comme la coincer sur le rebord plutôt que de simplement la faire tomber le cul par terre.
- Je mets deux crêpes en jeu si t'y arrives du premier coup.
Il faut bien rendre les choses plus intéressantes non ?
Ce que j'aime bien avec Logan, c'est qu'il peut proposer n'importe quoi ça sera toujours quelque chose d’inattendu et quelque chose qui m'emballera totalement, il a une faculté hors du commun à toujours savoir ce qui va me plaire, me faire rire. Alors son idée d'aller à la patinoire m'emballe bien entendu, son idée de faire un joyeux bazar à la patinoire en faisant tomber les gosses encore plus, oui c'est un professeur qui vous parle. En tout cas tout ça pour dire que Logan et moi nous sommes totalement sur la même longueur d'onde quand il s'agit d'embêter les gens et faire des conneries, même nos proches camarades subissaient de temps en temps les bêtises que nous pouvions faire, savonner un étage entier de l'internat ? Même pas peur. Alors aller faire quelques farces à la patinoire vous parlez si j'étais partant, je ne pouvais pas résister à la tentation d'aller semer le chaos à la patinoire, c'était plus fort que moi, et puis c'est pas le genre d'endroit où on pense forcément à aller quand on habite à Miami, pour moi le patin à glace ça me rappelait le Québec, nouvelles sensations donc, parfait, cet après-midi allait être parfait. Pour le moment, je suis en face de mes élèves qui ont l'air aussi intéressés que moi dans la correction de leurs dessins, bon pour la moitié ils avaient totalement bâclé leur travail, seuls quelques uns se démarquaient, mais il restait pas mal de boulot pour les autres. Cela ne venait pas améliorer mon humeur, je sentais encore la brûlure de mon café trop vite ingurgité sur ma langue, un coup d'oeil rapide sur ma montre m'indique que la matinée était loin d'être terminée. Je pris donc une énorme respiration et entreprenait d'expliquer ce qu'il aurait fallu faire pour l'exercice. Le cour fini je file à la faculté suivre à mon tour des cours dont je n'avais strictement rien à faire, que je connaissais déjà. Tout passe si lentement, ma feuille de cour est recouverte de gribouillis incompréhensibles, quand la cloche sonne, je n'ai pris aucune note, je ramasse tout vite fait et je sors. Logan qui m'aborde pour me demander d'aller patinoire l'après-midi, c'est un peu comme un gros rayon de Soleil, dans cette journée qui commençait à être bien grise, je n'avais plus aucune envie de rentrer me pieuter mais j'avais envie d'aller m'éclater avec lui, tout repartait sur de bons rails tout d'un coup. « Ben quoi il paraît que des fois il fait moins de 15 degrés à Miami, il faut être prévoyant tout de même » dis-je, le sourire aux lèvres, avant de laisser Logan aller manger. Après avoir mangé rapidement, je m'affublais de mon bonnet et d'un pull, juste pour la blague, je ne comptais bien sur pas les garder tout l'après-midi.
J'arrivais à la patinoire, où Logan m'attendait, nous n'étions pas les seuls visiblement à avoir eu l'idée de patiner cet après-midi, fichu climat tropical qui attirait tout le monde dans les endroits froids de la ville. J'arbore toujours fièrement mon bonnet et mon pull en arrivant. « Ouai le Québec c'était énorme, mais bon par contre il faut aimer les moins trente degré, même si j'adorais là bas, je crois que je me suis jamais habitué aux températures. » C'était vrai, et pourtant je viens d'Angleterre où ce n'est pas connu pour être super chaud niveau climat, mais l'hiver québécois battait les records, j'avais accueilli l'Italie et sa chaleur les bras ouverts. Enfin nous sommes à l'intérieur, et vient le temps de nous préparer, et de se lancer des défis aussi, parce que faire du patinage pour faire du patinage ce n'est pas drôle, par contre causer le pire chaos que la patinoire ai jamais connu là c'était quelque chose ! Le prix importait peu, même si je suis friand des crêpes, le frisson que me procurait le fait de faire des conneries était inégalable.
« Mais tout à fait Logan, pourtant j'étais presque sûr que c'est moi qui gagnerai, enfin c'est ce que nous allons voir. » Je n'allais pas me laisser battre comme çà, l'esprit de compétition était quelque chose d'important pour moi, même avec mes amis. C'est pourquoi je m'élançais, de façon très peu subtile pour bousculer le premier gamin que je croisais avant de repartir, innocent, et de me vanter auprès de Logan qui ne se laissa pas démonter par çà. « Mais je n'attends que ça moi ! » lui répondis-je plein d'entrain. Et je dois avouer qu'il a de la technique le garçon, son plan était même pour ainsi dire infaillible, personne ne pouvait y résister à moins d'être un patineur hors pair et personne ne pouvait le soupçonner tellement il avait été discret, approche furtive et BAM ! Deux personnes se retrouvaient face à la glace. Je ne pouvais m'empêcher d'applaudir mon camarade. « Alors là Monsieur Maxwell je dois avouer que c'est du grand art, je m'incline humblement, mais je ne m'avoue pas vaincu pour autant. » Mon sourire carnassier était de retour, on ne provoque pas James Cobb dans un défi, sans conséquences. Le voilà me pointant une fille qui naïvement faisait du patin à l'envers. Bon clairement elle se la pétait, ça m'agaçait. Ma mission, donnée par Logan, faire pleurer la fille, l'enjeu, une crêpe en plus. Alors doucement j'allais me placer contre la rambarde, tout tranquillement je m'y accoudais puis quand elle arrive à ma hauteur, je donne impulsion et me propulse en arrière avec suffisamment de force pour la faire tomber, suffisamment discret pour qu'elle ne me voit pas. La fille tombe sur le flanc et moi je repart doucement comme si de rien était, la regardant essayer tant bien que mal de se relever. J'avais partiellement réussi ma mission, elle ne pleurait. Je retournais vers Logan. « Ouaiii bon trois un et je te dois deux crêpes. Mais bon j'ai le droit à une revanche non ? » Je lui montrais un groupe de gosses, genre colo, qui avançait en troupe. « Je t'offre, allez une crêpe, et une bonne bière si tu me fais tomber plus de 5 gosses de la troupe, si tu te fais repérer et bah... je remporte la mise... Qu'en dis tu ? » lui demandais-je avec un grand sourire, sûr qu'il n'allait pas refuser.
W.B
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J'ai de la chance que ma mère soit super cool et que la plupart de mes bêtises la font rire. Pas toutes, parce qu'il y a les conneries de gamin et celles qu'il ne faut pas faire, mais elle ne me dit rien. Pour elle, il faut que je profite de ma jeunesse, et je suis tout à fait d'accord avec elle. C'est pourquoi une simple patinoire avec moi ne le reste pas, mais devient un vrai terrain d'aventure où tout plein de victimes collatérales à mon amusement se promènent. Aujourd'hui, j'ai décidé de faire chier les gamin, qui feraient mieux de rester devant leur télé quand j'ai décidé de sortir. Et aussi quand j'ai décidé que je voulais avoir un pote à mes côtés, pour qu'on se marre au moins deux fois plus. Ainsi, James a été le premier nom qui m'est venu en tête, et c'est également celui qui a accepté mon invitation. Nous plaisantons sur la température, ici il fait toujours chaud, et même à la patinoire on ne se couvre pas vraiment, malgré la chute du mercure. Il me rejoint un peu plus tard dans l'après-midi, visiblement autant près que moi à semer la terreur parmi ces pauvres petits bouts de choux qui n'ont rien demandé. On va leur apprendre ce que c'est que l'injustice ! J'apprends qu'il est plus ou moins habitué au froid, et le fait qu'il ait vraiment pris un pull et un bonnet pour la blague me fait rire. Décidément, je n'aurais pas pu mieux choisir pour m'accompagner dans cet endroit.
- Moins trente ?! Je survivrais jamais là-bas. Miami, c'est pas pareil que l'Australie, mais fait chaud quand même. Je crois qu'avant même de descendre de l'avion je serais congelé !
Après une attente interminable -pour ma patience- nous pouvons enfin commencer les choses sérieuses. Je n'ai pas eu en tête de faire des tours plan plan de cette patinoire, mais avant même de proposer à James de venir, j'avais décidé de lui lancer un défi. Foutre le plus de bordel possible, puisque je nous sais maîtres en la matière. Reste à savoir qui est le maître des maîtres, et c'est ce que nous allons déterminer maintenant. Même si je sais que c'est moi. Il en est de même pour mon camarade, d'ailleurs, qui pense pouvoir finir premier de cette petite compétition. Au fond, je sais que le résultat, je m'en fiche, que les crêpes, je m'en fiche aussi, du moment que je m'éclate et que je passe un bon après-midi.
- On va voir ça oui, mais crois pas trop quand même, je voudrais pas que tu sois trop déçu.
J’agrémente d'un grand sourire d'enfant-roi pour lui faire comprendre que je ne compte pas me laisser faire si facilement. Je le suis du regard quand il s'élance et ris quand il fait tomber le mioche. Il y va direct et personne ne semble avoir grillé. Ni une ni deux, dès son retour, je me lance aussi pour lui montrer qu'il est loin d'avoir gagné. Je repère deux enfants qui se tiennent la main, c'est déloyale de m'attaquer à eux. J'aime ça. Je les frôle, sans les toucher, mais pour avoir été victime de cette technique souvent quand j'étais plus jeune, je sais qu'elle fonctionne très bien. Quand ils se retrouvent le nez dans la glace, James m'applaudis. C'est vraiment pas discret, mais on s'en fout totalement.
- Bien sûr que c'est du grand art, je ne peux pas faire moins que du grand art. A ton tour maintenant !
Je le mets au défi de faire tomber non seulement une gamine qui maîtrise plus que les deux que j'ai poussé à se ramasser, mais en plus à la faire chialer. Dans un sens, ça peut être facile, parce qu'elle peut ne pas supporter de se vautrer à une simple patinoire municipale sans faire de figure. Ego blessé, larmes à volonté. Mais d'un autre, elle doit avoir l'habitude de se manger le sol, alors bon. Je monte la mise quand même, puisque c'est plus difficile. Il repart et je l'observe à nouveau faire, fonçant dans le tas plus directement que moi avant, mais assez discrètement pour qu'on ne l'accuse pas. Elle ne pleure pas, donc il a perdu le défi, mais c'était bien joué quand même.
- S'tu veux, on le compte pour une demi-victoire, elle a fait une grimace du tonerre, c'était presque mieux que des pleurs !
Au fond, je m'en fiche de voir s'ils hurlent où non, je veux juste voir la désolation sur les visages de ces insupportables choses.
- Je suis pas contre une revanche, on a tout notre temps !
A lui de me demander de faire un truc, et je sens que ça va être bien corsé. En même temps, si ça se complique pas, j'y vois pas l'intérêt non plus. Il me montre un groupe et augmente encore l'enchère. Une bière, ça me fait bien envie, même si techniquement je peux pas trop en boire à cause de mes médicaments. L'avantage, c'est que tout le monde oublie, alors je peux me torcher souvent tranquillement sans qu'on m'emmerde. Bref, pour pouvoir m'enquiller ma bière avec une bonne crêpe, je dois faire tomber au moins 5 des monstres qui avancent soit joyeusement, soir peureusement.
- Tu crois vraiment que je vais te dire non ?! Puis tu me connais, je suis aussi rapide, agile et discret qu'un ninja, je me ferais pas avoir !
Enfin ça, c'est pas toujours vrai hein. Quand je fais une connerie, déjà, je suis souvent accusé d'office. Et en plus, quand je veux me défendre, le sourire que je ne peux pas m'empêcher de faire argumente le fait que je sois coupable. Je les observe un moment, me demandant quelle technique sera la plus appropriée. Passer très près pour déséquilibrer ne sera pas suffisant pour 5 gamins, surtout s'ils ne se tiennent pas la main comme les autres. Il faudrait que je rentre dans le tas, mais qu'on me soupçonne pas de le faire exprès. Il faudrait que je fasse semblant de perdre l'équilibre, pour faire un strike, mais sans tomber. Bon, Logan, en piste ! Tu peux le faire.
- Tu s'ras obligé de faire un autel pour moi après ça, je te préviens Cobb !
Un trône en papier mâché aussi, et la couronne qui va avec. Tant que je finis pas comme cette tête à claque de Game of Thrones, je veux bien être roi moi. Je prends donc mon élan, et je passe une première fois à côté des enfants, ni vu ni connu, histoire de montrer qu'en fait, j'en ai rien à faire d'eux. En repassant devant mon camarade, je lui fais un petit signe de la main, histoire de lui faire savoir que c'est maintenant qu'il faut regarder. Arrivé à quelques centimètres, j'essaie un truc totalement con et inédit : m'auto-crocheter les pieds. Ouais, dit comme ça, c'est vraiment pas top. Bah à voir non plus. Pour perdre l'équilibre, je le perds bien, et pour faire mon petit effet dans le groupe des gamins aussi. Je me ramasse, je n'ai pas réussi à éviter la chute. Je tombe en avant, c'est mon visage qui « prend » même si c'est pas extrêmement violent. Je me cogne la mâchoire mais j'ai pas vraiment mal. En fait, je sais même pas quel score j'ai réussi à faire, parce que je suis un peu sonné quand même et qu'il faut que je me relève. Je me mets sur les fesses et me frotte le bas du visage. C'est en voyant James un peu plus loin que je m'arrête dans mon mouvement pour me relever. Je n'ai pas envie qu'il se moque de moi, le petit prince est blessé dans son ego. Finalement, je suis bien assis par terre, non ? Oui. Je vais rester ici un petit moment tiens. Je sais qu'il va bien falloir que je reparte mais pour le moment, je ne suis pas pressé.
Je pense que j'aurai été quelqu'un d'autre si j'étais resté à Oxford, au lieu de partir au Québec. Je ne suis déjà pas quelqu'un de très agréable en général, mais je pense que j'aurais été invivable si j'étais resté. C'était un peu égoïstement que j'étais partis, parce que je n'en pouvais plus d'eux, parce que comme Eden je voulais m'envoler, loin et libre. Egoïste, parce que je laissais Sasha derrière moi et je m'en voulais, parce que lui aussi méritait mieux que de vivre avec ces parents qui n'en ont jamais eu rien à secouer de nous, ne voyant qu'en leurs enfants une succession potentielle, nous étions les Cobb et ça devait dire que l'on devait respecter les règles, leurs règles, ça me dégoûtait qu'on nous impose tant de choses alors que derrière ils ne montraient aucune marque d'affection. J'aurai voulu emmener Sasha avec moi. Maintenant que j'étais de retour je comptais bien rattraper le temps perdu avec mon petit frère et montrer à nos parents à quel point je n'avais pas changer et que je les détestais toujours autant, la solidarité fraternelle chez les Cobb ce n'était pas de la demie-mesure. Nos parents pouvaient me dire que je devais être exemplaire et ne rien faire en dehors des lignes, des conventions je m'en fichait, ils n'étaient personne pour dicter ce que ma vie sera, ils sont bien les derniers qui peuvent me dire quoi que ce soit sur ce terrain là et si ils venaient à m'en parler je ne les écouteraient pas. Leurs sermons j'y suis habitué et je pense que de leur côté ils se sont fait au fait que je sois quelque peu turbulent et que je sois enclin à faire quelques bêtises. Dans quel genre ? Du genre bousculer les mômes à la patinoire. Bon d'accord pour le coup de la patinoire je pense que je me serait prit un énorme savon si ils avaient su, mais je m'en fichais totalement, comme je le disais, je suis devenu totalement imperméable à ce que Mr et Mrs Cobb peuvent penser de mon comportement. Qu'ils m'engueulent ? Comme si c'était la première fois, j'avais vécu trois ans sans eux, sans leur influence il était trop tard maintenant pour eux pour utiliser une autorité qu'ils n'ont en fait jamais eu.
Peur de mes parents ? Non aucunement. Peur de me faire chopper parce que je fais des conneries à la patinoire ? Non plus. J'allais juste m'amuser avec un bon pote. Avec Logan on a peur de rien et surtout pas de faire les pires bêtises, on a le même humour, certaines personnes s'en plaignent mais nous globalement on s'en fiche, on rigole et c'est ce qui compte. Tant pis si vous êtes la cible de nos plaisanteries... Alors que nous attendons pour rentrer dans la patinoire, j'explique à mon ami le climat qui est celui du Québec. Sa réaction me fait sourire. « ah ouai en effet c'est pas la canicule là-bas, même l'été on se les pelle ! Je te raconte pas le choc climatique quand j'ai débarqué en Italie il y a deux ans, repasser au dessus de zéro degré... Un véritable paradis ! » dis-je en rigolant alors que nous rentrons dans le bâtiment.
Foutre le bazar, tel est notre but, nous nobles chevaliers du chaos. Quel meilleur endroit qu'une patinoire ? Tout le monde virevolte sans vraiment de but, c'est déjà le désordre puis ce que personne ne respecte les règles là-dedans. Ça sera facile de faire ce qu'on veut sans attirer l'attention sur nous, après tout des chutes dans une patinoire il y en a toutes les cinq secondes non ? Alors qui pourrait soupçonner deux innocents garçons comme Logan et moi ? Personne voyons. Nous passions inaperçus, même quand je déboulais comme un boulet de canon pour percuter une personne et repartir dans le sens opposé comme si de rien était, comme si je n'avais rien fait, parce que je n'ai rien fait n'est ce pas ? Pourtant le grand sourire sur mon visage semble dire le contraire. « Attention je suis quelqu'un de très susceptible » répondis-je en rigolant. Je suis susceptible c'est vrai et rancunier aussi, je n'oublie jamais une moquerie, un affront à mon égard. Mais avec Logan je pense que je serai incapable d'être susceptible à propos de quoi que ce soit, il le sait d'ailleurs, on se provoque oui mais c'est pour rire, on allait pas se faire la gueule pour deux trois provocations lancées comme çà. Impensable. Logan a une très bonne méthode lui aussi, le frôlement. Indétectable mais redoutablement efficace, imparable même. Je l'applaudis et le félicité, paye ta discrétion Cobb. Tant pis, nous sommes là pour prendre des risques. « Bien sûr je n'en doutais pas une seconde. A moi hein ? Ouvre bien les yeux alors ! » Il augmentait un peu le pari, une crêpe en plus si je fais tomber et pleurer une fille qui faisait du patin à l'envers, rien de bien insurmontable en somme.
Je tente quelque chose d'un peu moins bourrin qui précédemment, c'est à dire me poser contre la balustrade et d'attendre qu'elle passe derrière moi, puis m'élancer avec assez de force pour la bousculer et la faire tomber puis repartir comme si de rien était. Elle ne pleure pas, échec de la mission donc. « Une demie-victoire ? Je ne me contente pas d'une demie victoire Monsieur Maxwell » dis-je avec un grand sourire. « Tout se joue maintenant alors ? » dis-je en lui montrant un groupe de gosses. Son but ? En faire tomber cinq sans se faire griller. Le prix ? Je rajoute une bonne bière dans le lot. « Oh non je me doutais bien que tu accepterais Logan. Et bien en scène monsieur le Ninja, montre moi ce dont tu es capable ! » Oh je ne doute pas une seconde qu'il allait réussir mais je suis très curieux de savoir comment il allait s'y prendre, il allait falloir une bonne dose de ruse pour réussir ce que je lui demande. Sa remarque me fait rire. « Mais oui Maxwell ! Promis si tu réussis je te voues même un culte ! »
Sa technique est on ne peut plus originale, il ne pouvait pas foncer dans le tas comme çà, j'ai bien précisé qu'il ne devait pas se faire remarquer. Il s'est donc fait tombé lui-même prétextant une perte d'équilibre. Ça a bien fonctionné, même un peu trop puis ce qu'il s'étale littéralement sur la glace emportant avec lui non pas cinq mais tout le groupe de gosses. Logan, avait l'air un peu sonné par sa chute et instinctivement je m'élance vers lui pour l'aider, sentant une vague d'inquiétude soudaine envers mon ami. Arrivé à sa hauteur je lui tends la main mais il préfère se relever tout seul. Je lui souris. « Ça va mec ? C'était osé comme technique mais là tu as pété les scores. Par contre... » Je donnais un coup de tête dans la direction d'un homme qui nous regardait d'un air menaçant depuis sa cabine. « Je crois qu'on s'est fait remarqué. » Ne perdant pas mon sourire j'ajoute. « Je pense qu'on peut dire que tu as gagné Maxwell, je te propose d'aller clamer ton prix maintenant. » Même si je n'aime pas m'avouer vaincu il faut reconnaître que sur ce coup là Logan me bat à plates coutures.
Nous nous dirigeons donc vers la sortie de la patinoire, au passage je fais un grand sourire et un coucou de la main au gérant de la patinoire qui nous regardait toujours du même air sombre. « Quelque chose me dit qu'on nous laissera pas rentrer là-dedans de sitôt, mais rien à foutre c'était l'éclate ! » dis-je en rigolant. « Donc si je compte bien je te dois au moins trois crêpes, une bière et un autel, rien que ça ». Nous nous rendons à une crêperie non loin de la patinoire, on s'installe en terrasse et je prends les commandes, une fois un rire me reprend. « Leurs têtes franchement, c'était magnifique. » Nos commandes arrivent et je trinque avec Logan avant de boire une gorgée, heureux, tout simplement heureux.
W.B
Disponibilité pour RP : OK / Messages : 42 Dollars : 68 Featuring : Cameron Dallas DC : Arwen Alayna Ilyès Who I am : Le roi The people around me : et ses sujets Age : 29 Date d'inscription : 17/02/2015 Localisation : En train de faire une connerie
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Je ne sais même pas comment j'arrive à avoir toutes ces idées. C'est naturel chez moi je crois : il faut que j'ai ma dose de conneries. Sinon, ça ne va pas. Sinon, j'ai l'impression que je ne suis pas moi. Et puis aussi, ça me permet de proposer à d'autres personnes de venir pour foutre un peu le bordel. Aujourd'hui, c'est James qui est à mes côtés, plus que motivé à aller faire pleurer quelques gamins sur des patins. Je sais que mon père grimace souvent quand il apprend que j'ai fait telle ou telle chose, parce que ça peut foutre un coup à mon image. Mais au fond, je ne suis encore qu'un jeune, c'est normal, je n'ai pas à être sérieux tout le temps. Puis ça fait rire ma mère, elle est beaucoup plus cool sur ça et il lui arrive de m'encourager.
James me parle de son expérience au Canada, que je supposais plutôt froide. Il est ensuite allé en Italie. Il en a eu de la chance ! Enfin, je n'ai pas à me plaindre, je voyage aussi très souvent, pour les vacances ou pour le boulot de ma mère, alors pas de jalousie. Mais j'avoue que le Canada, je n'ai jamais fait et j'aimerais bien y mettre un pied un jour. Je n'ai pas de mal à imaginer son impression en passant enfin dans un pays chaud, surtout comme l'Italie.
- Tu m'étonnes, ça devait te faire tout bizarre de pouvoir enfin tomber la veste !
Après cette petite discussion, nous sommes enfin en place, prêts à en découdre. J'ai mon plan, il doit avoir le sien et nous sommes en compétition. Pas de la grande compet', juste ce que nos ego nous dictent. Hors de question d'en ressortir perdant, je mets même une mise en jeu pour que ça soit plus fun. Nous commençons nos petits tours, certains l'un et l'autre d'être le meilleur et d'avoir le technique qui nous permettra de nous démarquer. J'avoue que James se débrouille vraiment pas mal mais je ne peux m'empêcher de le charrier. C'est comme ça entre nous : je ne le prends pas mal et il ne le prend pas mal. A mon tour de lui montrer ce que je sais faire, plus en discrétion d'ailleurs mais c'est tout aussi efficace. Il m'applaudit, ça me fait rire. Si on ne se fait pas griller c'est que certains ont de la merde dans les yeux. Comme une balle de ping pong qui est toujours renvoyée, c'est à nouveau à lui de monter sur la scène et je corse un peu les chose. Là, il doit faire pleurer la gamine, qui semble maîtriser plutôt bien son patinage. Dommage pour lui, pas une larme, juste une mine déconfite.
- Bien, pas de demie-victoire alors. Tout se joue maintenant comme tu dis. Allez, j'attends ton défi, je doute pas que tu places la barre haute !
Comme prévu, il ne me demande pas simplement de faire tomber un gamin ou deux, mais bien 5 parmi un groupe de gosses. En gros : il faut que je fasse un strike. Je peux toujours en faire tomber plus, ça serait parfait. Mais là, j'avoue que c'est compliqué et je dois changer de méthode si je veux réussir. Je vais me faire passer pour un petit con, je le sais et je m'en branle.
- Tu feras une petite prière à ma divine personne tous les matins même. J'y tiens. Allez, c'est parti !
Je vois tellement James me prier tous les matins tiens. Je m'élance et fais un tour « dans le vide » pour analyser la situation. Bien, je vais feinter la chute pour pouvoir en toucher un max. Je ne suis absolument pas certain que ça fonctionne mais je n'ai pas d'autre idée et hors de question de déclarer forfait. Ce que je n'ai pas prévu c'est que je n'ai pas besoin de faire semblant : je me casse véritablement la gueule. Bon, au milieu des gamins, ce qui peut grandement m'aider dans la réalisation de mon défi. Sauf que j'ignore ça, face contre terre, je ne pense qu'à mon amour propre blessé, presque assassiné. Devant tous les autres, mais devant James surtout, c'est ça qui me plaît le moins je dois dire. Je me suis fait mal à la mâchoire en la cognant contre la glace sauf que je m'en fiche. Je me mets simplement sur les fesses, rassemblant mon courage pour que ce soit sur mes jambes. Je vois James qui s'approche, un peu soucieux quand même. Il me tend sa main, que je refuse pour me relever sans lui. Je le regarde sourire mais mon visage reste neutre.
- Ouais ça va, c'est rien. Combien j'ai fait ?
Certains gamins se sont déjà relevé, un ou deux pleurent dans un coin d'ailleurs. Même si je dis que ça va, j'ai tout de même un peu mal. Comme il dit, on a dû se faire remarquer, j'avoue que sur ce coup même si ce n'était pas volontaire ils en ont marre de nous voir faire des ravages. On va se faire virer alors autant nous en aller maintenant, pour limiter les dégâts. James me déclare grand vainqueur d'ailleurs.
- Je t'avais dis que j'étais le meilleur ! Mais tu me talonnes, bravo à toi.
Je dois admettre que la victoire n'a pas été facile et j'ai dû donner de ma personne pour pouvoir l'obtenir. Je suis fier de moi, je suis heureux et au final, je me fiche bien des crêpes qu'il y a au bout. Elles me feront plaisir quand même mais ce n'est pas ce que je vais retenir de cet après-midi. Une fois dehors nous allons à la crêperie la plus proche, toujours en rigolant après notre chaos et notre provoc au gérant.
- Oh tu sais, suffit de le payer un peu et on rentre quand on veut ! Ces mecs là, tous les mêmes, yen a que pour l'argent.
Je mentirais si je disais que je me fichais de l'argent. Mais au moins moi j'avais la franchise de le faire savoir et de ne pas dire le contraire. J'avais quand même d'autres valeurs et malgré la richesse de mes parents, je comptais bien travailler, faire quelque chose de ma vie et de mon futur.
- Les crêpes et la bière je prends, mais laisse tomber pour l'autel, j'ai pas besoin de ça, je sais déjà que je suis divin !
La confiance en moi, je l'ai toujours eue et ce n'est pas près de changer ! Il commande, nous sommes servis et moi je souris. J'ai bien fait de miser sur James, il ne m'a pas déçu. Je sens qu'on a encore plein de choses -et surtout des conneries- à vivre ensemble.
- Oui, ils avaient de super têtes, de purs bizus ! Puis la gamine, tu l'a pas faite pleurer mais c'était presque mieux, à voir sa grimace. Il en faut peu pour nous éclater quand même !
Nous mangeons et trinquons tranquillement. Une bière ne me fera pas de mal et j'engloutis mes crêpes plus rapidement que la lumière voyage dans l'espace. Une fois notre commande terminée, il est temps de rentrer. Toutes les bonnes choses ont une fin mais je sais qu'on va se revoir bientôt pour s'éclater encore. Avant qu'on ne se sépare, lui pour retourner chez lui et moi chez mes parents, je lui souris de toutes mes dents et je lui lance :
- Merci !
Merci d'être là quand je t'envoie un message. Merci d'être un peu le frère que je n'ai pas. Un réel pote qui n'en a pas après l'argent. Pas un plus vieux que moi qui me dicte toujours quoi faire et surtout de ne pas faire de conneries. Merci d'être comme moi, tout simplement.