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 La distance avec son patient est primordiale. C'est ce qu'on nous apprend depuis le début de la faculté de médecine {{Siegy}

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Odran Anderson



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Odran Anderson
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MessageSujet: La distance avec son patient est primordiale. C'est ce qu'on nous apprend depuis le début de la faculté de médecine {{Siegy}   La distance avec son patient est primordiale. C'est ce qu'on nous apprend depuis le début de la faculté de médecine {{Siegy} EmptyJeu 26 Fév - 22:07

La distance avec son patient est primordiale. C'est ce qu'on nous apprend depuis le début de la faculté de médecine
Sieg & Odran
Encore une nouvelle journée qui commençait pour la jeune Odran. Le soleil brillait déjà dehors, mais la chirurgienne n’en avait que faire, priant pour un super cas qu’il lui demanderai la journée de boulot. Passer des heures et des heures au bloc, voilà son plaisir simple. Mais voila quelques jours que les cas n’étaient pas super intéressants.

- Je vais finir par m’encrouter à ce rythme la, annonça-t-elle. Tu vois la chirurgie c’est comme une friandise, une friandise pleine de sang. Et la y a plus de bonbon. Finit-elle par expliquer à l’infirmier à coté.

Le pauvre infirmier qui n’avait pas demandé à subir les comparaisons psychopathes d’Odran, l’a regardait avec un air ahuri. C’est vrai que dans le milieu de la chirurgie, sauver des vies était le but principal. Mais ce qui faisait qu’Odran était en manque c’était l’adrénaline du bloc. Qu’elle n’avait pas vu depuis deux-trois jours.

C’était un nouveau chef des urgences et le monsieur n’avait absolument pas confiance en une petite jeune, malgré ses capacités indéniables. Alors quand les urgences n’étaient pas vraiment bondées ce connard l’obligait à faire des sutures. Des points de sutures ! Des putains point de sutures ! Sur des enfants dont les parents était trop occupé pour les surveiller.

Bip ! Bip ! Bip !

Mon dieu libération, exaltation ! Le bipper sonne. Le bippeur sauveur ! Le saint Bippeur.

-Bon y en a qui on du boulot ici ! dit elle en quittant l’infirmier.

Arrivant en courant, devant l’entré des urgences coté ambulance, la jeune femme poussa un petit cris d’exaltation.  Puis Odran passa la porte le plus sereinement.

- On a quoi ?
- Il y a eu un braquage en ville cette après midi. Les victimes arrivent maintenant.

Les sirènes résonnait à quelque mètre de la, puis d’un coup le vacarme se fit plus puissant. Elles étaient là. Chacun se dirigeant une ambulance, son chef ouvrit la premère.
« Garçon de 12 ans. Une plaie par balle à l’épaule » Son chef prix de suite ce cas là. « Salle de soin numéro 1 ». Voilà un cas intéressant qui venait de lui filer entre les doigts.
« Jeune de homme de 19 ans. Plusieurs blessures superficielles. Mais il est conscient. Plusieurs soin administré sur place. ». Odran répondit qu’elle s’en occupera en salle de soin 2.
Avançant avec le chariot, elle commença à parler au jeune homme.

- Très bien je suis le docteur Anderson je vais m’occuper de toi. Comment tu t’appelles ? On va d’abord regarder ce que tu as puis on ira au scan pour vérifier qu’il n’y a pas de blessures internes.  On va prendre soin de toi.

Une fois dans la salle de soin le stress tomba légèrement pour Odran. Le jeune homme avait surtout de grosses entailles à recoudre et l’épaule qui demanderai surement une radio.

- Alors je vais d’abord m’occuper des entailles et faire des points de sutures. Tu vas avoir une anesthésie local. Rien d’inquiétant. Puis quand cela sera fait on ira voir pour l’épaule.
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MessageSujet: Re: La distance avec son patient est primordiale. C'est ce qu'on nous apprend depuis le début de la faculté de médecine {{Siegy}   La distance avec son patient est primordiale. C'est ce qu'on nous apprend depuis le début de la faculté de médecine {{Siegy} EmptyMar 10 Mar - 23:11

-… je suis le docteur…
Fox… ? Fox !
Les yeux du français s’ouvrirent. Etait-ce la voix rassurante de la jeune femme qui l’avait ainsi réveillée ? La douleur l’envahit à nouveau. Merde, il avait perdu connaissance. Ses yeux s’étaient ouverts  mais il voyait flou. Le plafond blanc se déroulait… le bruit des roues sur le carrelage… des bruits de pas hâtifs… l’odeur du désinfectant… des gémissements de douleur et de plainte. Non…
- Anderson…
Anderson… ? Qui ? Encore une fois, il tourna la tête et tenta de repérer… ! Il voulut se redresser mais la douleur l’élança. Sa main se posa immédiatement ici, à cet endroit, là  où… il s’était fait poignardé, avant, juste avant. La souffrance fut telle qu’il en oublia tout son monde. Tout cela le ramena à plusieurs mois en arrières. A deux reprises. Pas seulement celle où il avait commis ce grave accident, mais également, lorsqu’il avait délibérément avaler plusieurs cachets. Que de souvenirs…
- Je vais m’occuper de toi. Comment tu t’appelles ?
Il sentit ses lèvres remuer mais aucun son ne traversa ses lèvres. Il ferma les yeux… sa main se crispa sur sa blessure. Celle-ci, celle qui s’était rouverte.
- On va d’abord regarder ce que tu as puis…
Non…
- … on ira au scan…
- … non… ! Pas le scan…
Cela lui avait échapper. Il tenta de se redresser mais un urgentiste le força à se rallonger. Sa main tremblante tenta tant bien que mal de la rejeter mais son corps ne parvenait pas à suivre.
- … vérifier qu’il n’y a pas de blessures internes…
Blessures. Blessures…. Oui, il se souvint de la morsure de la lame sur sa peau, alors qu’un homme le maintenait sur le sol pour… pour…
Il sentit ses yeux se refermer très fort mais le souvenir clair lui revint en pleine face, comme un mauvais extrait de film d’horreur. Sur le ventre, il avait tenté de se défaire de l’étreinte du braqueur mais ce dernier ne l’avait pas lâcher. Pour le faire tenir tranquille, rien de plus facile. Il suffisait de s’assurer d’une poigne de fer. Il se souvint de la prise de ses doigts sur ses cheveux mi-longs qui furent tirer en arrière. La lame avait donc eut tout le loisir de parcourir son chemin sur la peau hâlée de son dos. Il l’avait sentie se déchirer les trois premières fois mais bien vite il comprit que l’homme ne souhaitait qu’une chose : s’amuser un peau avec sa plume macabre. « Voilà de quoi te souvenir de moi… ». C’était sans doute la dernière chose dont il se souvint car au fur et à mesure que le type derrière lui lacérer une lettre S, il s’était sentie incapable de lutter. Il avait alors espérer très fort dans sa tête que le garçon, le… celui qui… celui qui était avec… Soraya… avait…

Salle de soin. L’urgentiste s’approcha de lui et tenta à nouveau de lui parler. Il leva les yeux vers elle, alors qu’elle l’encouragea à se mettre assis. Ce qu’il fit… mais avec difficulté.  Allez… un petit effort.
Une fois assis, le corps tremblant, la main tremblante sur sa plaie béante, il luttait contre l’évanouissement. A  vrai dire, il tentait de se rappeler de… quelque chose. Ou de quelqu’un. Il s’agita. A droite. A gauche. Il manque quelqu’un. Et soudain, il l’entendit. Le cri. Son cri ! Celui d’un enfant dont l’épaule se fait perforer l’épaule. Un frisson le parcoure, car s’il n’avait pas suivit la grande et belle rousse, jamais ils n’auraient été dans ce hall de banque, menacé par une bande de braqueurs. Ollie…



« Où… Où est-il ? Où ? » Murmura-t-il « Ollie… il a mal, il est mal… il… non, il est pas… ? » Il ne parvint à dire le mot. La simple pensée de cette dure hypothèse lui fit baisser la tête. Un peu tremblant. Il leva les yeux vers l’urgentiste qui s’approchait avec tout l’attirail du parfait médecin. Il hocha négativement la tête et voulut s’éloigner. Non, cela va être douloureux.

- Alors je vais d’abord m’occuper des entailles et faire des points de sutures. Tu vas avoir une anesthésie locale.
Il secoua la tête. Non, pas d’anesthésie. Locale ou pas, pas d’anesthésie. Il continua à trembler, la tête baissée.

« Je ne veux pas qu’il meure… non, n’approchez pas. » Cette dernière phrase, il l’avait grogné. Il s’apprêtait à se lever. Tandis qu’il fixait l’urgentiste, il serra le poing avec toute la force dont il était capable : pas beaucoup. « Je n’ai rien fait… je ne veux pas retourner là bas. Je ne suis pas dingue. Non ! Vous allez me piéger hum ? » Ca y’est, il s’était levé. Et sa main se posa sur le plateau, à côté du lit. Ses doigts touchèrent un outil en lynox. « Je n’y retournerais pas…"

Il ne voyait pas que cette jeune femme blonde n'était là que pour le soigner. Pourtant, il s'en méfiait. N'importe qui pouvait abuser de sa confiance.
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