Shannon V. Stroud

INFORMATIONS GENERALES

   Surnoms : S., Vi, Stroudy, Ginger, Red...
   Noms d'emprunt : Virginia Stroud, Roxana Reyes...
   Age : 40 ans
   Date de naissance : 7/3/75
   Lieu de naissance : Portland, Maine, USA
   Groupe : Poor
   Statut social : Recherche d'emploi stable
   Avatar : Shirley Manson
   Scénario, PV ou P.I : P.I
   Catégorie des missions : 3
   

I am milk, I am red hot ketchup

  Les abrutis disent que les rousses puent de la chatte.
Je suis une vraie rousse, je sens la rose et je ne suis pas une fille du diable. Je suis d'origine écossaise du côté de mon père (né à Glasgow) et irlandaise du côté de ma mère (née aux USA mais ses grands parents étaient irlandais) donc c'était génétiquement mon destin d'avoir une chevelure flamboyante. Celle-ci est passée par différentes coupes, carrés, dégradés, nuances de rouges même du noir pendant une brève période quand je suis arrivée à Miami à 14 ans. Mais maintenant, juste du naturel, ainsi qu'une coupe mi-longue. Les lèvres souvent rouges, parfois juste glossées, rosées. La lèvre inférieure plus pulpeuse que la supérieure, juste assez pour séduire mais pas aussi gonflée que Courtney Love sortant du cabinet de son chirurgien esthétique. J'aime aussi beaucoup farder mes yeux verts et ma peau est tellement pâle que parfois, avec la lumière, on ne voit que mes yeux et ma bouche. J'ai un visage ovale avec un menton légèrement pointu et un nez en trompette. Je mesure 1m70, je n'ai aucune idée de ce que je pèse mais on ne peut pas dire que je sois un poids lourd. Pendant longtemps, on m'appelait planche à pain et c'était un gros complexe. J'ai eu un peu de poitrine depuis mais très tard, je devais avoir genre dix-huit balais, allez savoir ce que mes hormones glandouillaient tout ce temps. Mais bon, j'avoue que même si c'est pas vraiment mon atout majeur au moins, ils ne pendront jamais et maintenant que j'ai franchi le cap de la quarantaine, je suis plutôt contente, avoir une petite poitrine aura enfin eu un avantage. En revanche, si mes nichons ne sont pas folichons, j'ai de très belles gambettes, je mise tout là dessus quand je pars à la chasse. Par contre, je déteste mes orteils, et les passe à la pédicure régulièrement. La pédicure ? Avec mes moyens ? Non, je vous rassure, c'est Serena qui s'en occupe depuis quelques années (avant j'ai eu recours à quelques connaissances pas forcément très délicates et dans le pire des cas, je prenais sur moi pour le faire). Vestimentairement parlant, j'opte pour des basiques, robes, jeans, t-shirts, pulls. Une préférence certaine pour des couleurs sombres et des touches de blanc. Rien d'extraordinaire. Mais le jour où vous me croisez en tailleur ou en tenue de gala, c'est qu'on m'y aura forcée...


   

I think I'm paranoid

  Il paraît que je suis une teigne, pour d'autres une adulescente immature tout simplement. Ma soeur, cadette, de cinq ans plus jeune que moi, Samantha, fait partie de la seconde catégorie de gens, me reprochant continuellement mon refus de me caser dans une vie de ménagère pondeuse de bébés soumise à son mari. De toute façon, à mon âge, si je me mettais à enfanter, je ne sortirais de mon vagin que des êtres difformes et/ou mentalement dérangés. Ce serait stupide et égoïste d'infliger une triste vie à des mioches simplement parce que la société veut des femmes-mamans. Je ne dis pas que si j'avais un enfant je ne l'aimerais pas mais, je n'ai pas d'instinct maternel et je tiens trop à ma liberté. Beaucoup trop. Si j'avais eu du talent et de l'ambition, je serais dans un groupe de rock aujourd'hui. Mais je suis plutôt flemmarde, dénuée de don quelconque, vite lassée des choses et je déteste avoir des plans fixes, j'aurais tellement eu de mal avec l'attention des paparazzis, les obligations des maisons de disques et probablement à supporter les autres membres d'un groupe. Non, la musique, ça reste un hobby. À la place, j'ai flâné dans tout le pays quand j'étais jeune, après avoir quitté la fac qui ne m'intéressait pas, j'ai même fait un petit tour à Mexico où mes occupations principales se résumaient à boire des margaritas, servir des tacos, faire la siesta sous un sombrero et danser avec ces bellâtres latinos. Mais ce genre de vie ça, ça me lasse vite aussi. J'aime le changement, j'aime que ça bouge. Enfin... Depuis quelques temps, je suis moins encline à ça. Peut-être l'âge qui fait ça...
Pas que je m'assagis mais, je fatigue un peu, peut-être que je me lasse du changement à force. Je n'en suis pas moins impulsive, je suis pas vraiment du genre à réfléchir longtemps avant d'agir, d'où mes nombreux déménagements faut croire. Je ne suis pas très patiente non plus. D'ailleurs, je perds patience, donc si vous voulez me connaître davantage, ne me demandez pas de parler de moi, traînez avec moi.

   

The trick is to keep breathing

  « - Tu te souviens ?
- De ?
- Quand tout était simple.
- Non. Mais je me rappelle quand ça l'était encore pour toi, lorsque tu étais dans mes pattes et que je prenais à ta place.
- Sha, tu m'en veux ?
- Bien sûr que non.»

Serena posait souvent des questions auxquelles elle connaissait déjà les réponses, probablement pour se rassurer. Aujourd'hui, plus que jamais, elle comptait sur mon soutien, elle avait besoin de ces mêmes réponses habituelles, que je lui donne ces bons vieux repères avant de décider une fois pour toutes de me suivre à Miami.

Elle avait beau avoir passé le cap de la trentaine, je voyais toujours en elle la petite fille de quatre ans, craintive et timide, cachée sous la couette et que Samantha, celle du milieu, restait derrière l’entrebâillement de notre chambre, attendant que la tempête familiale s'estompe avant de pointer le bout du nez tandis que moi, plus téméraire, je jouais le rôle d'éclaireur/médiateur/protecteur. Je passais devant, j'observais, j'intervenais et je prenais le maximum de coups à la place de mes petites sœurs et parfois aussi de celle de ma mère. J'étais définitivement "l'homme" de la famille. Les hommes qu'avait connu ma mère n'étaient que des lâches, des menteurs, des bourreaux, des voleurs... Tout sauf de vrais hommes.

Je n'en veux pas à ma mère, j'ai moi-même reproduit quelques unes de ses erreurs avec la gente masculine, ce qui m'a d'ailleurs valu trois ans en prison pour vol et détention de drogues. Depuis, j'ai appris à ne pas me faire choper en flagrant délit et j'ai divorcé.

« - Tu crois que Sam sera ravie de nous revoir ?
- Honnêtement ? Non. Mais elle fera avec. »

Sam, c'est Samantha, notre soeur. Plus jeune que moi, plus âgée que Serena mais certainement la plus "vieille" dans sa tête. Mariée, deux enfants, femme au foyer, n'ayant pour sujets de discussions la vie de famille, l'argent, le programme télévisé et les promotions des hypermarchés. Triste vie pour une femme de 35 ans qui auparavant été une ambitieuse avocate à New York. Dire qu'à cette époque, je l'enviais presque. Elle avait obtenu son diplôme, première de sa promo, le monde était à ses pieds... Jusqu'à ce que son béguin de lycée ne refasse surface et la demande en mariage. Un crétin qui était probablement le beau gosse de ses dames, le quaterback de l'équipe de foot mais maintenant, c'est juste un blaireau ramolli par les repas au mcdo avec ses collègues, la bière bue devant les matchs de foot et les dessins animés de ses mioches diffusés tous les matins.

« - Mais au moins Lizzie et Jimmy verront leur taties préférées. Et ça, ça vaut n'importe quel reproche que Sam nous fera en arrivant.
- Voui les petits riri et fifi ! Elle aura peut-être fait un loulou depuis le temps qu'on est pas venues. »

Serena et moi avons beau être deux femmes indépendantes, sans mec ni marmot, on craque tout de même devient les sourires de notre neveu James et notre nièce Elizabeth à chaque fois qu'on les voit. Ma seule faiblesse en dehors des choses suivantes : le réglisse, les bons plats écossais de grand mère, John Barrowman et les mecs qui savent vraiment bien jouer de la guitare. J'en joue aussi mais j'ai pas un haut niveau. Mais, ça me plaît et j'ai une guitare électrique depuis mes dix-sept ans que j'ai embarqué partout avec moi jusqu'à présent - sauf quand je pourrissais en taule, Serena me l'avait gentiment gardé chez elle.

Nous allions d'ailleurs, une fois de plus, déménagé, bouger notre cul de Philadelphie, où j'avais squatté trois années, chez Serena. Nous avions décidé de retourner à Miami où j'avais vécu 6 ans étant adolescente (de mes 14 à 20 ans) puis, plus tard, quatre années (de mes 23 à 27 ans) dont trois en prison et une en liberté conditionnelle, bracelet électronique à la cheville. Accessoire à la mode à Little Haiti, croyez moi, c'est chic quand on drague dans un café où les jeunes étudiants en arts faussement rebelles boivent leurs boissons aromatisés en crachant sur leurs riches parents ou bien les ex taulards qui se disent que vous êtes des leurs, une poupée qui n'a pas froid aux yeux. Mais la prison ce n'est pas cool et ça ne fait pas non plus de vous une femme prête à coucher avec n'importe quel gros bras abruti qui prétend avoir tué un caïd d'une quelconque mafia alors qu'il a simplement été arrêté pour avoir volé un paquet de doritos dans l'épicerie de son quartier. Les ex-taulards ne m'attirent pas, que ce soit bien clair et net. Quant aux ex-taulardes, j'aime autant ne pas les croiser. Les ex co-détenues, ça rappelle de mauvais souvenirs et les autres connaissent probablement mes ex co-détenues, tout simplement.
Vous savez la vie enfermée avec seulement des gonzesses, c'est pire que la solitude. J'ai même failli craquer et me laisser brouter le minou par l'une d'elles tellement j'en pouvais plus de ne pas baiser. Mais non, j'ai résisté, les nanas, ça ne me branche vraiment pas. Une grosse m'avait proposé d'être sa "femme de taule", vous savez le plan cul/échanges d'intérêts/protection mutuelle, j'ai refusé tout net et elle m'a mis un pain dans la tronche. Le coquard a mis du temps à se dissiper. Tant pis. De toute façon, ce n'était pas l'endroit pour passer son temps à s'admirer devant un miroir.

Quand j'étais adolescente, mon image me préoccupait beaucoup. Pas forcément physiquement hein mais comment on me voyait en général. On s'est longtemps foutu de ma tronche, jusque dans mes années lycée. Les soucis familiaux ne m'aidaient pas non plus à me sentir bien dans ma tête et le fait de gérer cela davantage que ma propre mère me rendait plus "mature" que les gamins de mon âge donc en total décalage avec eux. Je m'imaginais qu'en les ignorant, j'allais être tranquille, j'évitais au maximum les conflits, j'en avais déjà ma dose à la maison. Puis, j'ai commencé à m'intéresser aux garçons, à me maquiller, m'habiller plus "sexy", répondre aux emmerdeurs, fumer du shit pour faire comme tout le monde. Finalement, je n'ai pas eu le temps de dire ouf qu'à 20 ans, je me retrouvais dans un van avec un groupe de potes, fuyant la fac de langues (je savais même pas ce que j'y foutais d'ailleurs), un sac de fringues, ma guitare, et de l'ecsta pour seuls bagages. On a fait le tour du pays, plusieurs fois, plusieurs arrêts pendant plusieurs semaines à galérer pour trouver du fric pour repartir, bouffer et se racheter nos doses de jolies pilules colorées. J'ai aussi volé des trucs, de la bouffe surtout, sans me faire choper. J'ai réussi à pécho pour cette "attitude".
Que j'étais crétine !

« - No comprendo español, mais tu es mucho gusto mexicano.
- Eres guapa, muy guapa. Comment dit ? Tou es très mag ni fique ! »

Ça ? Ce sont mes premiers échanges linguistiques avec un mexicain chaud lapin. Le reste, ma langue s'en souvient encore. Mais pour une raison qui m'échappe encore, quelques mois plus tard, je m'enterrais à New York, passant une année entière dans le lit d'un seul homme, bague au doigt et corde au cou. Il a fallu que je fasse la conne pour me libérer de cette vie de ménagère - avant d’être prise au piège avec un môme dans l'utérus et des vergetures sur la peau - et me retrouver derrière des barreaux pendant trois ans. Motifs : vol et détention de drogues. Après ça, je mis fin à la mascarade et signais le divorce pour de nouveau mettre les voiles. Sauf que je ne choisissais pas la destination. Mon père avait décidé de prendre les rênes pour une fois et il me conseilla vivement d'aller vivre chez ma grand mère paternelle à Glasgow. Samantha, qui vivait toujours à New York m'y encouragea elle aussi. Au départ, j'étais très réticente mais finalement, et à ma plus grande surprise, je découvrais une Mrs Stroud très drôle et généreuse (mon père n'avait pas hérité de ces qualités), ce fut rapidement la personne avec qui j'avais le fort lien dans la famile, après ma soeur Serena. En Écosse, puisque je n'avais aucun diplôme, je suivis une formation de cuisinière. Ça me plaisait beaucoup plus que je ne l'aurais cru. Après six années, j'avais la bougeotte mais je n'allais pas très loin et pas longtemps puisque je passais un an dans l'Île de Man, finalement je revins en Écosse mais à Édimbourg cette fois-ci pour environ trois ans et passais quelques mois dans la capitale de l'Irlande, Dublin.

Et les trois précédentes années, j'avais squatté chez Serena à Philadelphie. Le retour aux États-Unis avait été étrange, heureusement que je n'étais pas seule sinon j'aurais probablement fait demi-tour. Et puis, après plusieurs discussions avec ma petite soeur, on a décidé de retourner dans un lieu où j'ai passé mon adolescence et où Samantha a sa petite famille. Une ville que je maudissais lorsque j'avais quatorze ans et que je n'avais connu que Portland, dans le Maine... Miami.

   

TOI, ET SEULEMENT TOI

   Souhaites-tu un parrain/marraine ? ... Non ça ira  
   Age : 25 ans
   Pseudo : Nininininininininini...
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   As-tu une remarque, ou suggestion à faire ? Ayez pitié, j'essaie de m'appliquer, ça prend du temps /PAN/
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Code:

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(c) Sashette

Félicitations !

TU ES VALIDEE
Y'a moyen de faire des trucs vraiment sympas avec ce perso oo et puis je suis aussi bien fan de l'ava que du caractère et de l'histoire de Shannon. C'est simple, très clair, pas besoin de 300 lignes pour bien cerner un personnage aussi intéressant (et con, si j'ai bien compris ) attends toi à un lien avec Eva <3 Bref, tu connais la marche à suivre :D bon jeu !

survole-moi