Disponibilité pour RP : Toujours Messages : 25 Dollars : 14 Featuring : Alejandra Alonso DC : Devine ? (a) Who I am : Un vrai p'tit ange The people around me : Mes victimes Age : 34 Date d'inscription : 06/03/2015 Localisation : en train de faire des vilaines choses
ID Card Études/Boulot: Vendeuse de prêt-à-porter Statut Social: Employée, officiellement, délinquante, officieusement (a) Quartier/Adresse: Coral Gables
Enfermée dans une salle lugubre, sans fenêtres, avec comme simple éclairage une vieille ampoule qui grésille, Aria s’ennuie. C’est bientôt la nuit, et elle s’impatiente, faisant les cent pas, usant par la même occasion ses souliers sur ce vieux sol cimenté. Dans sa main, un couteau, tranchant, qu’elle s’amuse à tournoyer, à lancer, à rattraper jusqu’à l’envoyer sur la cible lui faisant face. Un grand poster tenu par deux malheureux bouts de scotch, qui menacent de s’effriter à chaque instant. La lame finit plantée au beau milieu du cercle rouge dans un bruit sourd. Aria sourit. Elle n’a pas perdu la main. Mais ça ne l’empêche pas de continuer à tourner en rond, dans cette petite pièce, ce petit cellier où tout leur matériel est soigneusement entretenu. Depuis leur arrivée à Miami, Aria n’a pas mis longtemps à trouver ses marques, ainsi qu’à retrouver ses fâcheuses habitudes. Bien logés au cœur de Miami, dans le quartier riche de Coral Gables, ils peuvent enfin se vanter d’en être arrivés au stade qu’ils avaient toujours désiré. Ceux de riches, qui méprisent les autres, et volent aux pauvres accessoirement. Détrousser quelqu’un est devenu comme naturel pour Aria, qui ne crache pas sur une petite somme d’argent. Ou une grosse. L’argent pour elle était son motivateur premier, une façon de montrer qu’elle aussi, malgré son passé, elle pouvait être au sommet. Elle et son frère, face au monde. Le sourire aux lèvres, vainqueur, fiers d’une réussite qui leur aura valu labeur et sacrifices.
Les deux jumeaux avaient établi leur campement à Miami, il y avait une semaine environ. Une semaine où ils avaient surtout fait en sorte de se faire bien voir. Une petite maison bien décorée, un petit travail bien payé pour cacher tous soupçons, quelques petits sourires à droite à gauche, et les voilà déjà bien vus par le voisinage. Que demander de mieux. Et bien justement, Aria demandait mieux : avoir de quoi s’occuper. Jouer la petite vendeuse mielleuse lui donnait la migraine, à sourire et dire à tous ces thons qui défilent à longueur de journée, que ce petit top jaune canari leur va bien, elle n’en pouvait plus. Il lui fallait de l’action, et Cazey pour ça, était le meilleur. Ce dernier, d’ailleurs, entra dans la pièce où il vit sa sœur, sur les nerfs.
« Caz j’m’emmerde. »
Ne manqua-t-elle pas de lui faire remarquer. Mais s’il était là, c’est qu’il s’en doutait, et surtout qu’il était l’heure. L’heure d’y aller.
La semaine avait beau s’être déroulée à merveille, les rencontres pour les deux jumeaux n’avaient pas toujours été bonnes, et cela concerne notamment cette fameuse rencontre avec un mec cadavérique, au teint livide et aux cheveux noirs charbon. Un médecin scolaire, apparemment, accro à la clope, et rigide sur les bords. C’est un hasard qui a permis la rencontre entre les trois protagonistes, et rien n’aurait pu imaginer qu’un jour tout se passe de cette manière. Une petite altercation aura suffit. Mais avec trois êtres apathiques, c’était inévitable. Entre Cazey et Aria, que la provocation rendait fous, et Kyle, le professeur de biologie psychorigide, coincé du cul, strict et allumé du bocal, pas difficile qu’il y ait des étincelles.
Il a suffit de rien pour que le soir même ils soient sur internet à chercher qui est Kyle Porter, père divorcé d’un jeune enfant de douze ans, résidant dans une belle petite maison à Coconut Grove. Et rien que ça leur avait suffit. Il devait avoir de l’argent, et il serait sans doute prêt à payer cher pour récupérer ce qui lui était cher, en l’occurrence : Ollie. Il ne fallut pas bien longtemps aux jumeaux de prendre leur décision, et commencer à tout mettre en œuvre. Un kidnapping, ils n’y allaient pas en douceur, mais Aria ne tenait plus en place, trop enthousiaste à l’idée de jouer la hors-la-loi. Cette passion indécente pour le crime était ancrée en elle, et elle voulait toujours plus, toujours plus dur, toujours plus fort. Plus y avait de risques, plus elle aimait cette idée de commettre l’irréparable. Aria n’était pas la fille super fréquentable à qui on dit salut au détour d’une rue, ni même celle avec qui on peut papoter de tout et de rien. C’est la fille qui tire parti de toutes les situations, et qui a un plaisir malsain à manipuler et mal agir. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, et Aria choisit toujours le pire. Elle n’a peur de rien, ou presque. Mais faire une clef de bras à un passant parce qu’il l’aura reluqué : ça ne lui faisait pas peur. En bref, quand il s’agissait de défier l’autorité, contourner la loi, elle était partante. Faire mal, cogner, blesser… Ce n’est pas comme si elle ne l’avait jamais fait.
Sortie de deux ans de prison, elle avait en elle une hargne grandissante, une haine envers ceux qui l’avaient enfermés, une haine envers tout le monde. Elle aimait le mal plus que quiconque, et elle savait qu’avec son frère à son coude, ils pourraient être à la tête de tout. Elle avait confiance qu’en lui, et était le seul épargné, peu importe ce qu’il pouvait faire ou dire. On ne pouvait pas en dire autant pour le reste. Un regard mal placé, une insulte, ou de la provocation, c’était réveiller le diable. Parce que oui, elle cachait le diable derrière un sourire d’ange. Et c’était sa meilleure arme, parce que si elle n’avait pas hérité d’une bouille pareille, elle passerait très vite pour la fille peu fréquentable. Mais ça c’était leur force aux jumeaux : ces apparences de petits chérubins attachants.
Aria, à l’annonce de son frère, qui lui disait clairement qu’il était l’heure, qu’ils pourraient passer à l’action, commença à sautiller sur place. Enfin. ENFIN, c’était l’heure. Il était relativement tard, pour des gens normaux, c’était l’heure de dormir, mais pour eux c’était l’heure du commencement.
Alors que Miami était plongée dans le noir, éclairée par la seule lumière de la lune, et quelques lampadaires. Mais ça, ce n’était pas le plus important. Le plus important était d’être discrets, mais ça c’était leur spécialité. Equipés, sac à dos sur l’épaule, Aria et Cazey se rendaient en quatrième vitesse à l’adresse indiquée sur le GPS d’Aria. Elle le suivait à la lettre, jusqu’à arriver devant la grande bâtisse. Grande bâtisse qu’elle connaissait bien, pour avoir observé la moindre parcelle de gazon qui se situait devant. Pas de caméras, pas de chien de garde, tout allait être plus simple que prévu. Du moins, pour le moment. De sa poche, Aria sortit un petit ustensile qu’elle tendit à Cazey.
Disponibilité pour RP : Oui Messages : 22 Dollars : 15 Featuring : Matthew Goode DC : Eric Altman
Sam Steevenson
Maira Muños
Vincent Eckon
Hayley Kent
James Cobb Date d'inscription : 12/03/2015 Localisation : Miami, vengeance is coming...
Oh ce doux frisson qui m'envahit quand il s'agit de faire quelque chose d'illégal. Vous ne pouvez pas comprendre, vous qui dormez paisiblement, en pensant que rien ne peut vous arriver, que vous êtes bien en sécurité chez vous. Pourtant des forces agissent dans l'ombre, Miami est certes une ville resplendissante et riche où les gens dans leur beau quartiers riches se pavanent, ses personnes qui nous regardaient de haut quand ont étaient plus petit Aria et moi, ces gens que nous avions ensuite pris pour cible sans aucune ombre de scrupule. Nous nous sommes jamais sentis coupable de faire le mal de toute façon ça n'a jamais été une option pour nous, c'était notre seule façon de survivre, de se libérer de nos chaînes et puis aussi le seul moyen de nous rapprocher petit à petit de la cible de notre vengeance. Mais avant de l'atteindre lui nous avions encore besoin de nous faire connaître à Miami, nous avions besoin d'étendre notre réseau, nous faire craindre à nouveau, diffuser notre nom partout dans cette ville. Si nous avions été craint à Los Angeles, à Miami tout était presque à refaire mais c'était tout à fait intéressant et grisant pour tout dire.
Mais malgré notre besoin d'action, tout devait se faire subtilement parce que si nous devions nous faire un nom dans le milieu, les autorités compétentes devaient rester assez loin de notre cas, de toute façon les personnes qui sont sensées vous protéger mesdames et messieurs sont tellement facilement corruptibles, vous n'imaginez pas à quel point un peu d'argent peu arranger les choses, enfin nos choses tout du moins, vous qui pensez être si bien protégés ça me fait doucement rire, les autorités sont dans les mains de personnes comme nous, mais ça vous allez bientôt vous en rendre compte. Aujourd'hui, je travaille tout du moins je donne l'impression de travailler comme agent d'assurance, c'est barbant et je ne supporte pas çà, de travailler comme un honnête, enfin ce n'est qu'une apparence parce que bosser dans les assurances permet quand même de piquer pas mal dans les caisses quand j'en ai besoin. Mais malgré tout çà je voulais toujours plus, plus d'action. Oh il y a bien eu cette rencontre avec Hannibal Treacy il y a quelques jours, une rencontre qui m'avait quelque peu déroutée, il faudrait que je le retrouve celui là d'ailleurs.
En fait l'action n'allait pas tarder à arriver et plutôt d'une façon inattendue, celle d'un professeur de biologie qui je pense allait amèrement regretter de nous avoir rencontré Aria et moi et aussi d'avoir haussé la voix parce que monsieur l'asperge neurasthénique était de mauvaise humeur, enfin tout ça pour dire qu'il avait réussit à nous faire sortir et c'est jamais bon avec nous, il s'était auto-désigné comme notre prochaine victime. Trouver des informations sur lui était presque aussi grisant que passer à l'attaque. C'est fou comme il est facile de trouver tout ce que l'on veut sur quelqu'un, il suffisait de savoir où chercher, internet est pour çà une source incroyable d'information et notre ami Kyle Porter n'échappait pas à la règle. Son fils non plus d'ailleurs, Ollie Porter. Enlever ce garnement devrait sûrement faire réagir le papa, oh et puis si ça pouvait aussi faire réagir son portefeuille ça serait super aussi, parce que nous n'agissons jamais sans avoir d'intérêt oh non loin de là, nous agissions tout simplement pour la basse raison que nous pensions que Kyle Porter serait prêt à verser une jolie petite rançon pour récupérer son petit fiston adoré, du moins c'est ce qu'on espérait.
Toute la semaine nous l'avions passée sur place à garder en mémoire tout les détails extérieurs de l'appartement où Porter vit, à regarder toutes les allées et venues de Kyle, de son gosse et de ce mec qui vit chez lui aussi. Petit à petit nous constituions une véritable petite base de données sur ces individus et en même temps nous construisions un petit emploi du temps, en notant les opportunités d'agir. En journée c'était totalement impossible. Mais la nuit, oh la nuit c'était totalement envisageable oui. Nous fixons un jour et une heure. L'action allait bientôt arriver et j'en étais déjà fébrile. Bientôt les jumeaux Laskin allait de nouveau sortir de l'ombre pour votre plus grand malheur.
Mais en attendant j'étais coincé dans ce fichu bureau à devoir brasser de la paperasse toute la journée, c'était çà où je faisais voler ma couverture en éclat et ce n'était pas le moment du tout que ça arrive. Non pas tout de suite, pour l'instant je devais faire semblant d'aimer ce boulot dont je n'avais absolument rien à faire, je devais faire semblant d'être quelqu'un de sérieux, bien intégré dans la société et c'est quelque chose d’atrocement difficile. Mais tout allait bientôt changer, ce soir nous reprenions du service. D'ailleurs mes pas me conduisaient vers notre appartement à Aria et moi, quand je rentre dans le grenier qui nous sert de base d'opération, elle est là à jeter des couteaux contre la cible accrochée au mur. Elle ne manque pas de me faire remarquer qu'elle s'ennuie. « Je sais Aria et crois moi ma journée a pas été mieux, mais… il est temps pour nous de passer à l'action. Tu es prête frangine ? » Question purement rhétorique, bien entendu qu'elle était prête, nous étions prêts depuis deux jours, la voir sautiller sur place me fait sourire. « Quelque chose me dit que Kyle Porter va avoir une petite surprise demain quand il se réveillera. » Là dessus je rigole, sans aucune ombre de scrupule, pas après tout ce qui nous était arrivé, pas après tout ce que nous avions fait. C'était la première fois depuis que nous étions réunis que nous pouvions remonter un coup, nous étions motivés par cette colère qui ne nous quittait jamais, la vengeance était ce qui nous faisait fonctionner tout les deux et aujourd'hui, Mr Porter allait connaître çà. Avec un grand sourire sur les lèvres je sors de l'appartement avec Aria, nous montons dans sa voiture jusqu'à chez Mr Porter. La bâtisse n'était même pas gardée, c'était ridiculement simple, un sourire, enfin un rictus passe sur mon visage. Devant la porte Aria me tends un outil pour crocheter la serrure un petit rire me prend, enfin nous allions repasser à l'action, comme au bon vieux temps. De toute façon il n'y avait qu'elle et moi qui comptait les autres passaient après. « Mais c'est un honneur mademoiselle Laskin » dis-je en prenant le crochet à serrure. Je l'insérait dans la serrure et lentement je le faisais tourner, quelques secondes plus tard un léger déclic se faisait entendre et la porte s'ouvrit sans un bruit. « A croire que je n'ai pas perdu la main » Sur ce je m'écartais de l’entrebâillement de la porte. « Après toi je t'en pris. » chuchotais-je en souriant. Je la laissait entrer en première et je suivais éclairé par le faible faisceau de ma lampe de poche. Arrivés dans le salon nous pilons net. Porter était là, à dormir sur son canapé. Çà c'est quelque chose que nous n'avions pas prévu. Il n'avait pas de chambre ou bien ? « Merde il peut pas dormir dans une chambre comme tout le monde lui ? » murmurais-je, irrité par cet imprévu. Sans nous laisser démonter nous avançons vers la chambre du gamin que nous avions repérée un peu plus tôt dans la semaine. Lentement je posais la main sur la poignée, c'est là que le plus compliqué commençait, doucement, je poussais la porte.