Je suis. Dans LAMERDE. du coton. VIEUX. Parce qu'on m'a filé des calmants. VIEUX. Une demie tonne. J'AI COUCHE AVEC UN VIEUX. Et j'en ai pris beaucoupbeaucoup. IL MENT. C'est ce qu'il m'a dit. Le vieux vicieux numéro deux avec ses yeux revolver et ses RIDES. Et ses cheveux de jeun's. IL EST RIDICULE. N'IMPORTE QUOI. IL A UN BALAIS DANS LE CUL. JE VEUX PAS. JE VEUX PAS. JE VEUX PAS. J'ai l'air hagard et un type que je connais pas me tape sur l'épaule. "Ca va bien Azraël ? Tu nous as fait flipper avant-hier" Jeleconnaispas. Et je fais un putain de bond. De bien un mètre. Arrèt cardiaque. Jevaismourir.
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!"
Touchemoipas. Sale étranger. Les étrangers j'les aime pas et l'AUTRE LA IL A BAISE AVEC UN... UN VIEUX. UN VIEUX CON. UN VIEUX CON AIGRI. UN VIEUX CON AIGRI AVEC UN BALAI DANS LE CUL. Qui a dit qu'il m'avait... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH. Et je pars en courant. Ce type doit surement m'avoir pris pour un malade mental mais je m'en balance, parce que tout ce que je sais c'est que c'est du DELIRE, du DELIRE et je le rejoindrais PAS a sa voiture tout à l'heure, ce type est un pédophile et il a du me droguer c'est TOUT je vois que ca comme explication. Fautpasqu'ilm'approche. J'irais pas en cours de bio. J'irais JAMAIS a l'infirmerie. JAMAIS. Je le hais. JE LE DETESTE.
La journée s'annonce pas différente des précédentes, et je me calme graduellement. C'est vrai, les cours sont toujours aussi chiants, les profs ont pas tant l'air d'avoir changés. C'est juste que... Au moment de l'appel, j'entend "Siegfried" et je croise le regard du gars qui m'a abordé. Qui me regarde comme si j'avais un cul de nonne en guise de chapeau. Mais non. Il me connait, alors. IL VA POUVOIR M'EXPLIQUER TOUT CE BORDEL. Alors je sors de cours, a 10h, au pas de course, et je le choppe, et je le traîne. Un endroit sans témoins. VITE. Là. LE GYMNASE. J'ouvre, je passe la tête, et comme c'est vide par ici, je le balance a l'interieur. ET JE LE SECOUE.
"C'EST UNE CAMERA CACHEE ? QUI VOUS A PAYE POUR MONTER CE DELIRE ? PAAAARLE !"
Dernière édition par Azraël Trophime le Mer 4 Mar - 2:38, édité 1 fois
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Sujet: Re: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!! /pv Sieg & Kris Mar 3 Mar - 14:14
[Un petit pour la route, ça fait longtemps ;)]
Une main sur l’épaule, un sursaut, et il fuit. Siegfried ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive. A peine avait-il enlevé son oreillette droite d’une main pour la poser sur l’épaule de son pote que ce dernier avait fait un bout de lièvre effarouché. Le temps de jeter un regard noir sur cet impudent qui avait osé le toucher, il était déjà très loin, laissant Siegfried un peu con. Heum. Il ne fit rien pour le rattraper, sachant pertinemment la raison pour laquelle il avait prit la poudre d’escampette. Ce fut après un long soupir qu’il entra dans la salle de biologie, en ce début de matinée. Il salua brièvement Porter mais ses pensées se dirigeaient vers celui qui ne l’avait pas reconnu. L’heure terminée, ce fut les maths. Et si Azraël avait délibérément sécher le cours de son « tuteur », il avait tout de même prit la peine de se rendre à celui-ci : la littérature. Cobb fit l’appel rapidement, comme à chaque fois. Mais lorsque sa main se leva pour manifester sa présence, il sentit un regard posé sur sa nuque. Le français se retourna vers lui, qui s’était posé au fond et non pas près de lui comme à son habitude, une décision qui lui avait tout de même un peu… heum. Déstabilisé. Oui c’était ça le mot. Azraël le fixait, comme s’il se rappelait de quelque chose. Son prénom ? Sans doute Kyle le lui aura dit. Mais au fond, il espérait qu’une de ces milliers de réminiscence perdues refassent surface. Il lui sourit légèrement puis se concentra sur le cours de Cobb. De temps à autres, il levait la main pour répondre aux questions que posait le prof de littérature. Pourtant, il ne cessait de repenser à la veille. Ce moment où le crâne d’Azraël avait percuté le sol, d’un bruit sinistre. Il avait été le premier à se précipiter sur lui, à tenter de le remettre sur pied, bref, n’importe quoi. Du moment qu’il se relève. Mais allez donc, voilà qu’il y avait autre chose. Plus tard, beaucoup plus tard, il apprit que ce cher Azraël ne savait plus ce qu’il faisait dans le coin. Il ne savait plus pourquoi le médecin scolaire lui adressait des regards aussi tendres. Il ne comprenait pas non plus pourquoi Siegfried le taraudait de sms, dans l’espoir d’avoir une réponse qui ne viendrait pas avant des mois. Il ne comprenait pas non plus qu’Ollie était aussi inquiet. Bref, il ne comprenait pas pourquoi ces personnes s’inquiétaient : il ne les reconnaissait plus. Ou très peu.
Siegfried prit ses affaires, lentement, mais c’était sans compter la rapidité d’Azraël à…
« Hey ! Fais atten… ! » Dit-il en sentant la main d’Azraël le choper par le bras pour l’entrainer dans un autre endroit, désert sans doute. Que lui arrivait-il donc ? Il le laissa alors faire, conscient que l’état de choc était encore trop grand. Néanmoins, il trouva cette poigne de fer, très désagréable. Mais allez donc,… Azraël finit par le balancer dans la salle immense et déserte du gymnase. Mais cette fois, lorsqu’il sauta sur Siegfried pour obtenir des explications, le jeune homme se dégagea très vite et lui répondit d’un ton très dur :
« Tu te calmes Azraël… ! Si tu veux des explications, tu en auras. Non ! Tu me lâches ! Je suis pas d’humeur ! » Il le fixa, intransigeant. « Je répondrais à toutes tes questions. Mais il faut que tu te calmes. »
Il rejeta encore son étreinte. Non, il ne se laissera pas secouer comme un vulgaire prunier. Lorsque l’américain se fut calmé, il enleva son sac et le posa sur un des bancs. Il lui fit donc face et examina un peu son visage. Humm… à son regard, il ne devait vraiment pas savoir qui était ce type basané qui l’avait abordé plus tôt. Bon hé bien voilà autre chose… il soupira et s’approcha de lui.
« Tu ne te rappelles de rien ? » Il soupira puis rajouta, en vain. « Vraiment de rien ? Même pas... » Hésitation. Brève hésitation qui ne finit même pas comme une question… » même pas d’une toute petite chose… » L’interrogation mourut entre ses lèvres. Ses épaules s’affaissèrent un peu. Pourtant, il sourit un peu. Bon… voyons voir. Il sortit une photo de la poche arrière de son sac. Une photo très récente qui datait de noël. Le repas du soir s’était soldé par une photographie qu’il avait lui-même prise, à l’insu des autres.
« Et ça ? Cela ne te dit rien ? Tu ne reconnais personne ? Et lui… ? » Demanda t-il en montrant Kyle. Sur le cliché ce dernier avait posé sa main dans le dos d’Azraël pour, à ce qu’il semblait, lui faire quelques caresses. Des petites attentions comme ça. Azraël, en contre partie, lui adressait un sourire du genre… heum… disons… ha oui. Amoureux. C’était inconcevable qu’il ne se souvienne plus de lui : ces choses là, si fortes et si pures ne peuvent s’oublier d’un coup violent sur la tête. C’était aussi… aussi brutal qu'un décès. D’une certaine manière. Siegfried attendit donc, laissant la photo à Azraël.
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Azraël Trophime
Sujet: Re: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!! /pv Sieg & Kris Mer 4 Mar - 2:38
« Hey ! Fais atten… ! » Il essaie de causer mais moi je veux rien entendre et rien écouter. Il faut juste qu'il me suive. Et que je le fasse parler, quitte a lui arracher TOUT LES ONGLES DES MAINS A LA PINCE. J'ai pas de pince. Tant pis. JE FERAIS CA AVEC MES DENTS. VOILA. Siegfried, je le connais sans le connaitre. Ce matin il m'a fait flipper, parce que ce type pour moi, c'est juste un inconnu avec qui je partage ma chambre d'internat, il fait partie des anonymes de ma classe. Bien sur, je connais son nom, mais on est pas proche pour deux sous, pour ainsi dire. Sauf que. Sauf que j'ai capté un peu après, mais le vioque m'en a parlé, de ce type. Donc il me connait. Et s'il me connait... NON NON STOP. C'est juste... JUSTE UNE GROSSE BLAGUE PAS DROLE. C'est un bizutage. C'est ca. un bizutage organisé par cette bande de RK tarés. Ils ont fait fort, ils ont convaincu un prof de participer, et pas n'importe lequel, ils ont genre choisi le "voldemort" comme je l'apelle dans ma tête depuis ce matin. NON MAIS. En fait, il faut que je déconnecte mon cerveau. Et c'est ce que je fais quand je le secoue comme un Shaker. Comme c'est pas un bébé de deux ans, normalement, avec un peu de chance, il devrait pas me vomir dessus. Au pire... Je lui ferais ravaler. C'est un bon moyen de faire parler quelqu'un, ca, c'est sur. Lui, il se dégage d'un geste sec et je le lâche, mais avec l'intention très nette de recommencer TOUT DE SUITE.
« Tu te calmes Azraël… ! Si tu veux des explications, tu en auras. Non ! Tu me lâches ! Je suis pas d’humeur ! » ... Putain il parle comme un pion. J'ai bien tenté encore un coup, mais il reprend, un vrai moulin a paroles : « Je répondrais à toutes tes questions. Mais il faut que tu te calmes. »
Il m'a appelé par mon prénom. Mais bon ca veut rien dire, moi aussi, je connais le sien. Si il me dit que je lui ai appris a escalader les immeubles, a lui aussi, là c'est le ponpom. Il est... Pas d'humeur. PARCE QUE MOI OUI PEUT ETRE. Ma main me pique. La main droite. J'y jette un coup d'oeil distrait. Avant de remarquer les points plus clairs a l'interieur. 4. Comme... Oui. Comme si on m'avait piqué avec une fourchette. M'enfin pour que j'ai ca... On a plutot du me planter avec une fourchette. Et je sais que c'est lui. Je ne sais pas pourquoi, je me rapelle pas, mais je sais que c'est lui. Ce type est un cinglé qui m'a planté une fourchette dans la main. Et apparement, on est potes. OK. OK. RESTE CALME. Ca marche pas. Je suis nerveux, excessivement, alors je tourne en rond en gromellant, même si j'ai arreté de le secouer. Il est pas coopératif, dans le genre punching-ball. Et puis il a dit qu'il répondrais à toutes mes questions, et c'est un peu ce que je veux, en vrai. Même si je sens qu'il va me sortir les mêmes bobars que l'autre vioque, là. Au moins celui là me regarde pas avec un air triste et énamouré, on a pas tout perdu.
Le Siegfried, il enlève son sac et il le balance, avant de se tourner vers moi. Et je croise les bras assez automatiquement. Et il ramène sa fraise. Dans ma direction. « Tu ne te rappelles de rien ? » Non du con. De rien. Parce qu'il y a rien a se rapeller. Je le savais. Je vais le secouer. Il va arreter de mentir. Y'a rien a se rappeler. Il soupire, ce faux jeton. « Vraiment de rien ? Même pas... » Quoi. QUOI. QUOI ? Tu vas me dire que j'ai sucé des chèvres pendant qu'on y est ? NON PARCE QUE J'AI DEJA SUCE UN TYPE QUI A L'AGE D'ETRE MON PERE ALORS AJOUTONS LES CHEVRES, PLUS ON EST DE FOUS PLUS ON RI. HEIN ? "même pas d’une toute petite chose… " Je me pince l'arrete du nez, pour ne pas exploser. ZEEEEEN. L'autre là, il me sourit comme un con et j'ai envie de le cogner, parce qu'il ME MENT. Et en plus il me fait peur. QU'EST CE QUE J'AI ENCORE FAIT ? Enfin, qu'est ce que je suis sensé avoir fait ? Dans un passé hypothétique qui n'a pas eu lieu. Il va farfouiller dans son sac, et moi je me demande un peu ce qu'il fout. "Je suis sensé me rapeller de QUOI ?" il est sec mon ton, a peu près autant que le sien tout à l'heure, mais cette situation m'enchante pas des masses. Il me tend une photo, que je prends.
« Et ça ? Cela ne te dit rien ? Tu ne reconnais personne ? Et lui… ? » Il y a une femme brune sur la photo. Du genre pulpeuse, qui sert un chiar d'adolescent dans ses bras. "Ollie." Ca, je sais pas d'ou ca vient. Ils ont du me souffler ce prenom a répétition, mais ca, je m'en rapelle. Le fils du cauchemard ambulant qui dit être mon... AAAAAAAAAAAAHHHHH. FERMETESCHAKRAS. Il désigne monsieur Porter. "...." Il m'enlace là dessus. En fait moi je cherche les traces de photomontage.
"...y'enaunquidoitkifferphotoshopdansctesecte" Je relève rien d'inhabituel, mais UN PRO PEUT FAIRE CA. Il y a Siegfried aussi, qui parle avec une autre fille que je connais pas. Mon moi de la photo, l'Autre, comme je l'appelle, il fait un regard langoureux à tête de serpent. Ils se sourient. "Sérieux. Je vais gerber." Moi qui ne vomis jamais. Mais j'observe ca avec attention. Les mains crispées dessus. Parce que je voudrais que le cauchemard s'arrète. Me rappeler, si c'est pas une farce. Ou qu'on arrète là la plaisanterie, parce que c'est pas drôle. Je table sur la deuxième option.
"Bon ca a du vous faire marrer, mais se serait cool que ca s'arrète, là. Je suis en couple avec PERSONNE" je lui rend la photo "j'ai jamais vu ce type avant hier à l'hosto, et on est potes depuis genre 6 mois sans que je m'en rappelle ? Qui a lancé cette histoire à la con ? C'est quoi, un bizutage spécial RK ? C'est mon profil de crevette, vous m'avez pris pour une tafiole ?"
Et je recommence à faire les cents pas, furieux. Je nie la réalité, je nie les 8 mois qui viennent de s'écouler. Je n'y crois pas, je ne veux pas y croire, malgré la date du calendrier, malgré les photos chez Voldy, malgré ces gens qui ont l'air de me connaitre, malgré tout. Je vais en remettre une couche, mais la porte du gymnase s'ouvre, et une fille débarque. Elle me fonce droit dessus. Et je sais pas qui c'est, mais quelque chose me dit que je vais pas tarder à savoir.
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Sujet: Re: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!! /pv Sieg & Kris Dim 29 Mar - 12:38
AAA...AH...H !!!!!!!!!!!
Az & Sieg | Mode Mission Duo
« - Qu'est-ce que tu fiches, Wade ? T'as décidé de monter la tête à Az ? »
J'ignorais ce qu'il s'était passé et je n'étais pas sûre de vouloir le savoir. Tout ce que je savais, c'était que mon meilleur ami avait perdu la mémoire. Ce qu'il en restait datait d'avant notre rencontre. D'avant son arrivée à Miami. Ça puait. Et évidemment, il y en avait toujours qui chercheraient à en profiter. Siegfried Wade, par exemple. Ou même Kyle Porter. Ces deux-là, je les imaginais bien prêts à faire en sorte qu'Az se rappelle de certaines choses uniquement et d'effacer complètement le reste : entre autres moi. Qui sait s'ils n'étaient pas aussi capables de lui inventer des souvenirs et de le manipuler jusqu'à ce qu'il y croit. Quoiqu'il en soit, pour moi la solution n'était pas de lui raconter tout ce qu'il avait vécu jusqu'ici et de tenter de l'en convaincre à tout prix. Ce qu'il lui fallait, c'était de vivre de nouvelles choses et de laisser faire le temps, il se souviendrait de ses affinités avec les personnes qui l'entourent en les fréquentant de gré... Pas de force.
« - Laisse-le respirer, veux-tu. »
La simple vue de ce crétin de Rho Kappa qui collait au cul d'Az me foutait la rage, quelque part je lui en voulais et me sentait menacée au fur et à mesure qu'il s'appropriait les personnes que j'aimais. Héra, Az... Qui serait le suivant ? Tu veux peut-être me foutre à la porte de ma confrérie aussi ? Bien sûr que j'exagérais mais parfois j'aurais voulu échanger les rôles avec Wade pour voir. Être celle qui se croit supérieure aux autres, douée en sport, populaire et qui n'a qu'à claquer des doigts pour que le monde soit à ses pieds. Au lieu de ça, j'étais en train de perdre mes meilleurs amis à son profit, je ne voyais presque plus personne, j'étais maladroite - aussi bien physiquement que dans mon comportement, mes sentiments - et mon meilleur ami ne se souvenait même plus de moi. J'étais énervée mais j'étais, encore plus que tout, triste. Je refusais que cela se voit ou se sache. Probablement une raison de plus pour éviter Sky, qui s'était installée à Miami depuis qu'Az et moi l'avions trouvée à San Francisco pour lui annoncer que l'on connaissait son père. Je devais donc prendre sur moi lorsque je rejoignais Az et Siegfried au gymnase. Car voir ainsi Azraël luttant contre l'amnésie me faisait mal.
« - Salut Az. Je tentais un sourire mais on pouvait facilement lire dans mes yeux que ça n'allait pas. Je sais que tu ne te souviens pas qui je suis. Donc je me présente, Krisztina. »
C'était vraiment étrange mais je ne voyais pas d'autres solutions que de tout reprendre à zéro comme si c'était notre première rencontre mais moi, je me rappelle de la vraie, je sais que tout a commencé avec un mur blanc souillé de terre, près des tribunes. Et moi je voyais les couleurs avant qu'il les peigne. Je voyais tout en déformé, j'étais sous l'effet d'une drogue, c'était un peu trouble, un peu psychédélique, à l'image de nos première présentations. Il y avait le mur et derrière le mur, il y avait l'homme, ce petit con encapuchonné, la bombe de couleur à la main. Il faisait noir mais cette rencontre haute en couleurs avait été la petite étincelle qui manquait depuis mon arrivée à Miami. Maintenant le mur, il est entre nous deux. Ce ne sont plus des bombes de peinture qu'il faudra mais des bombes atomiques pour le faire exploser.
« - Je voulais m'assurer que ça aille depuis. On ne m'a pas dit ce qu'il s'est passé j'ai juste su que tu avais perdu la mémoire. Et après on m'a raconté que ce type... Je désignais Wade de la tête. T'avais emmené ici. »