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Azraël Trophime
Sujet: Non non non. /pv Porter Mar 3 Mar - 1:02
Première journée. J'ai coincé Siegfried. Et Kris nous est tombés dessus. Je ne sais pas quoi penser de tout ca alors je décide de faire le vide. PARFAITEMENT. LE VIDE. JE VAIS FAIRE DU YOGA TIENS. ET JE NE SUIS PAS DU TOUT STRESSE OU EN COLERE. PAS LE MOINS DU MONDE. NON, PAS DU TOUT. Jeveuxpaslevoir. Donc j'évite les alentours de l'infirmerie, j'évite même la cour de récréation pour la peine. C'est pas TRES compliqué en vrai. Je rase les murs. Je change même de coté de couloir quand je le croise dans la journée. Et a midi, je me barre de la cantine en faussant compagnie a Kris qui venait de me rejoindre parce que je t'ai vu. Faut pas déconner. Non non non non nonononononononon. Je. Veux. PAS.
Je veux pas penser, a rien, je veux pas penser a ce que j'ai pu trouver dans mes carnets a dessin ni a Sieg ni à Kris, je ne veux pas penser à ce qu'ils m'ont dit et je VEUX PAS TE VOIR. Je veux pas rentrer avec toi, je veux me REVEILLER et je me pince encore, pour la deux cent millième fois depuis ce matin parce que c'est pas vrai, c'est pas POSSIBLE, juste pas possible. Bon. même si. J'ai trouvé une vidéo de toi dans mon telephone, et t'es genre collé à une chaise, surement avec de la glue, et tu te trimballes comme ca dans la cour. L'Autre devait avoir l'amour vache. Ah, oui, parce que je distancie. Faut pas déconner. Y'a moi, à savoir que moi je suis PAS GAY. Et y'a l'autre, celui qu'on a drogué et kidnappé ou un moi d'une vie parrallèle mais qui n'est pas moi, qui est gay et qui a couché avec toi. ET FAIS PAS COMME SI C'ETAIT PAS CLAIR PARCE QUE POUR MOI C'EST LIMPIDE, VU ? LIMPIDE. Et je ne suis pas en train de devenir fou. C'est juste que ca devient de plus en plus absurde. Mais c'est normal, parce que je suis en train de faire un très très long cauchemard et que je vais hemerger d'un instant a l'autre, dans ma chambre d'internat, ou avec Sam et Lucas, les clodos du métro qui mène à la plage. Vu qu'ils ont de la gnole d'une qualité très douteuse, et comme je supporte pas l'alcool, je dois juste faire une très mauvaise réaction. C'est un bad trip, juste ca.
Siegfried m'a dit que tu enseignais la Bio, alors j'ai joyeusement séché le cours, c'était pas dur, d'aller dehors. Et de courir. Y'a que ca pour arreter de penser. Bon ok, j'ai aussi chanté des chansons très connes a tue tête pour que mon cerveau arrete de broyer la semoule. Cette histoire va me rendre chèvre. ET C'EST TOUT A FAIT NORMAL DE TE CROISER LA, GENRE QUAND JE ME DIRIGE VERS L'INTERNAT. MAIS OUI. La. Logique.
Sérieusement. Si je me réveille... Je jure que... Que j'embrasse la première fille que je croise, genre sur les deux seins en même temps. Si si, je le fais.
• Renifleur de Lune •
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Kyle Porter
Sujet: Re: Non non non. /pv Porter Mar 3 Mar - 1:20
Je suis. Totalement. Mort. Sisi.
En fait, ma ournée est d'un calme tellement serein. En apparence seulement. Parce que quand j'arrive au lycée à sept heures et demie, c'est ma collègue et son café qui m'accueille. Et le sommeil aussi. Parce que Sidney ne comprend pas pourquoi j'ai une tête pareille. Et elle me cuisine, elle aimerait savoir pourquoi je suis comme ça, pourquoi j'ai ça. Pourquoi j'ai l'air aussi fatigué et triste. Moi, je ne dis rien, je grommelle seulement que j'ai passé une petite nuit, que mon fils était malade. Pieux mensonge. La vérité c'est que c'est toi qui me fait chier. Oui parfaitement. Le matin je ne te vois pas, je suis cloîtré dans l'infirmerie. Et à peine je m'assieds à mon bureau... Que ma tête se retrouve sur mon bras et que je dors. C'est comme ça que le premier patient de la journée me trouve, d'ailleurs. En train de dormir comme une sacoche sur mon bureau. Oui, bien sur qu'il me touche pour me réveiller. Bien sûr que je fais un bond de trois mètres et que je manque de le cogner. Et bien sûr que je l'envoie chier avec un "SI T'AS MAL AU VENTRE TU VAS ACHETER DU SPASFON" avant de filer fumer une clope à la fenêtre.
Oh bien sur, tu ne me vois pas mais moi, moi je te vois. Je te vois raser les murs, vers onze heures, je t'aperçois à la fenêtre alors que tu es en cours, je te croise dans un couloir, et je vois parfaitement que tu m'évites. Je ne sais pas trop si ça me brise le coeur ou si ça me soulage. Un peu des deux sûrement. Parce que ta présence, je vais déjà y avoir droit à la maison, ta présence hostile, celle d'un chien à qui on aurait injecté la rage du jour au lendemain. Dans tes yeux ça brûle. Je suis tout seul, toute la journée. Je refuse de manger. Même si Sidney m'y traîne, je ne l'entends pas, je ne l'écoute pas, mon plateau finit intact. Et je vis un peu comme si j'avais la tête dans un nuage. Un nuage d'orage. Je suis malade, ça aussi je le sais parce que le chagrin me noue le ventre et agrandit mes cernes. Cela ne fait qu'un seul jour et je me demande comment je parviendrai à supporter les suivants. Je ne sais même pas si tu as vu Sieg, si tu as vu la fille. Oh mon dieu. La fille.
Bien sûr que j'ai soigneusement évité de t'en parler. Tu étais déjà bien trop proche d'elle lorsque tu te souvenais, alors maintenant que tu ne te rappelles plus, ça risque d'être encore pire. Et te voir avec elle alors que tu ne veux plus de moi, je pense que ça me rendrait fou. Je n'ai pas ce type de souci avec Siegfried, parce que comme tu l'as si bien dit, tu n'es heu "pas gay" et encore, j'ai de la chance. Personne ne te drague, pour le moment, ou bien je n'en ai pas encore entendu parler. Et si ça arrivait, je devrais trouver une solution de rechange. Tu n'as pas de souvenirs, ta vie avec moi, elle a été gommée, effacée, il n'y a plus rien. Ce serait sans doute cruel de ma part de t'imposer de vivre avec moi, de ne plus avoir personne. Seulement tu vois, si je ne t'ai plus je meurs, c'est aussi simple que ça. T'as remplacé l'air ambiant, celui qui est vital pour chaque être humain. Et je crois qu'à la fin de la journée je suis un peu furieux de voir que même en bio tu ne viens pas. Exprès. Je le sais que tu as séché, je ne suis pas con. Si toi tu ne me connais pas, moi je te connais très bien. Mais t'en fais pas, tu vas en tâter, du vieux, et tu vas apprendre vite. Très vite.
Parce que c'est en me dirigeant vers le parking, en passant par l'internat, que je te croise, sac à la main, en direction du bâtiment des Rho Kappa. Bon. Parfait. ça va chier alors, non ? C'est bien ça ? Moi, je fronce les sourcils en avançant d'un pas vers toi. Parce que heu. Je suis pas très content. Non, c'est un euphémisme. TU m'as privé de sommeil, de dignité et de toute la suite, tout le tremblement, et maintenant tu t'imagines pouvoir m'abandonner, me jeter comme ça ? Ahahah. T'as de l'espoir. C'est ce que je pense quand j'arrive à ta hauteur, épuisé, des cernes jusqu'aux chevilles. "C'est marrant hein je pensais avoir été clair quand j'ai dit que tu avais l'obligation de rentrer à la maison."
Tu sais celle où tu accourais avant. "T'as besoin d'un manuel explicatif ou ça ira ?"
Je suis juste un tout petit peu pas beaucoup très peu FURAX.
"Et la bio t'apprendras que c'est pas en option. Alors on rentre, et t'es prié d'arrêter de faire le gamin, ou je te jure que ça va mal aller."
Oh, je te prends à rebrousse poil mon minet ? Tu crois sincèrement que j'en ai quelque chose à foutre ? Tu as dit que tu ne m'aimais plus. Et je n'ai pas envie de te séduire, c'est sans espoir. J'ai la clé du coeur accrochée autour du cou. Et le mien est fermé à clef. .Je ne suis plus ton mec. Je suis ton tuteur. Et ça fera ostensiblement pencher la balance, même si te regarder fait rouiller la serrure un peu plus à chaque seconde.
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Azraël Trophime
Sujet: Re: Non non non. /pv Porter Jeu 5 Mar - 16:47
Jefaisquoi ? Je fais demi-tour. Ouais, je fais genre je t'ai pas vuuuu du tout et je taille la route dans l'autre sens. Mais non parce que forcément tu as vu que j'ai vu que tu m'as vu donc ca va pas être fort fort fort crédible. Mais d'un autre coté je m'en tape non, si tu m'as vu ? Je devrais en avoir rien à foutre. Mais t'es mon nouveau tuteur. D'un autre côté qu'est ce que tu peux faire de pire que l'ancien ? Tu vas m'envoyer en prison ? Je crois pas. M'enfin j'en sais rien. Je te connais pas. Je crois pas. Je suis même presque sûr que non. Alors... Alors... Je peux faire un peu ce que je veux, non ? Et puis il vaut peux être mieux aller en prison que de vivre avec quelqu'un qu'on ne connaît pas et avec qui on a sois disant couché. Non ? J'en sais rien, je sais pas quoi penser. Je t'ai esquivé du mieux que j'ai pu mais apparement ca a pas super super bien marché. Et t'as l'air vraiment RAVI de me voir. Je suis sur que Voldemort il tire la même tête dans le dernier film. Si si. Alors je reflechis, a toute vitesse, en continuant a tracer vers l'internat comme si tu n'étais pas un obstacle matériel sur le chemin. J'ai pas peur d'une grande asperge qui se prend pour un croquemort. Et puis d'abord pourquoi il m'a pas dit que je connaissais Kris ? Il a du oublier je pense, mais elle a l'air d'être très proche de l'Autre. Parce que j'ai décrété en cours de journée que oui, tout ca, c'est un cauchemard, mais qu'apparement, je suis pas près de me réveiller. Alors autant essayer de jouer le jeu. Mais je peux pas faire semblant non plus, faut pas déconner. Non, juste partir du postulat que j'aurais effectivement perdu la mémoire. Dans ce monde. Moi je viens pas de là. Je nage en plein délire de science fiction en fait. Je suis dans un futur alternatif, quelque chose du genre.
Je ne pense pas une seule seconde à une possible jalousie. Parce que je n'arrive pas a assimiler le fait que tu sois amoureux de moi, et tout ce que ca peut impliquer comme emmerdes. Mais ca, je vais l'apprendre à la dure, plus tard. Il veut me faire ma fête parce que je ne suis pas venu à son cours. C'est à ca, que je pense. Un tuteur, professeur, infirmier, amant oublié et... J'en oublie ? Ah oui, psycho-rigide. Quoique ca aille avec tuteur et prof, ca. Il arrive jusqu'à moi, et je daigne m'arreter devant la porte de l'internat. Fais face, jeune padawan.
"C'est marrant hein je pensais avoir été clair quand j'ai dit que tu avais l'obligation de rentrer à la maison."
"... C'est débile."
L'obligation. Comme s'il pouvait m'obliger à quoi que ce soit. La grosse grosse blague. Je te connais depuis hier. Et je serais obligé de t'obéir comme un petit toutou ? T'as fumé la moquette, parole. Hier, j'ai cédé parce que t'aurais passé la nuit à me refoutre dans ma chambre, et t'avais l'air près a rentrer dans un état de psychose avancé. J'avais pas envie de me retrouvé sequestrer dans un appart inconnu par un type inconnu. Et puis t'avais l'air triste. Aussi. Je crois que j'avais compris. Mais là, là non, après une journée, je comprend plus. Et je crois que l'Autre il est pas venu chez toi parce qu'il était obligé. PERSONNE M'OBLIGE. PERSONNE. Mais attend, faut que j'explique, peut être ?
"Je dors ici normalement. Pourquoi je peux pas aller a l'internat ?" Je ne pense plus que je n'ai pas de chambre à mon nom, vu que je l'ai rendue. Je ne pense à rien, en fait, pour moi, j'y retourne comme j'y étais allé avant hier. Comme si j'allais entrer dans la chambre que je partage avec Siegfried. Je ne calcule pas que je n'ai nulle part ou aller. Et quelque part c'est tant mieux pour lui, sinon je me serais directement tiré d'ici, j'aurais été dans la rue. Parce que je suis encore pas mal dévarié, mais quand les pendules vont se remettre à l'heure, c'est à dire d'ici un ou deux jours, le temps que je prenne mes marques, je vais tenter de me tirer. Parce que ca sens la merde ici, et qu'il vaut mieux se tirer. " Non mais sérieusement, vous avez vu votre tête ? Ca a l'air de vous enchanter au possible, que je vive avec vous dans l'état actuel des choses."
J'ai pas envie de rentrer. J'ai pas envie d'etre dans la même maison que mon sois disant amant. Qui a l'air de me detester. Il agit pas comme un type amoureux. Il agit comme... Comme un tuteur. Comme un professeur. D'un certain coté, c'est pas plus mal, le type triste d'hier m'a rendu malade. Mais c'est quand même super refroidissant. J'ai pas envie de vivre en terrain ennemi, j'ai pas envie. J'ai pas envie que tu te prennes pour mon père. Je crois que si j'étais un chat j'aurais clairement le poil rebroussé à l'envers. Parce que c'est une cage dont il me parle. Un endroit ou je ne peux pas faire ce que je veux, ou je dois obéir à ses règles apparement, bref, UN PUTAIN DE TOMBEAU. Avec lui qui me regarde tour à tour avec mépris, voir colère, et tristesse. Et je ne suis même pas sûr de savoir ce que je préfère. Je crois que je ne préfère aucun des deux.
"T'as besoin d'un manuel explicatif ou ça ira ?"
Lui il continue sur sa lancée. ILM'ECOUTEPAS. Je dirais même plus, il à l'air d'en avoir rien à secouer. "Peut être bien ouais." Tu veux du répondant c'est ca ? Ok, tu vas être servi, et t'inquiète, c'est entierement gratuit. Je fronce les sourcils, parce que j'ai les oreilles qui chauffent. PEUT ETRE OUI. "Peut être que je voudrais qu'on m'explique." Se serait pas du luxe, vraiment.
"Et la bio t'apprendras que c'est pas en option. Alors on rentre, et t'es prié d'arrêter de faire le gamin, ou je te jure que ça va mal aller." Il est aussi compréhensif qu'une poignée de porte. Ok. Ok. JE M'EN LAVE LES MAINS. Je peux pas essayer de comprendre... CA. C'est pas un balais qu'il a dans le cul, mais UN PILIER D'EGLISE. Il nous joue monsieur prof, et ces autres casquettes, il les fout à la porte. JE COMPREND RIEN. A qui j'ai affaire ? Tu peux me le dire ? Parce que moi, là, je sais pas, je suis dépassé.
"Pitié. Faire cours ? Avec vous ? Alors que vous avez envie de me faire la peau, présentement ? Sans rire, merci mais non merci."
Non mais il est malade ce type. Et puis je ne veux pas. Ok ? C'est très perturbant, en fait, parce que quand je le regarde, JE SAIS que je devrais me rapeller, parce qu'on peut pas oublier ce genre de choses, si ? Mais je ressens juste un vague dégout à l'idée d'avoir fait ca, avec un mec déjà, et avec un mec qui pourrait être mon père, si ce n'est que mon père, il a passé l'arme a gauche y'a un petit bout de temps. Je me rapelle pas. Et j'ai l'impression de nager en plein délire. Il faut que je réponde. Vite. N'importe quoi.
"J'ai dit que je voulais bien essayer de me rapeller, mais vous jouez pas le jeu. Vous m'aviez pas parlé de Kris" en fait, il m'a rien raconté. Je suis egoïste, egoïste comme un type de 19 ans qui a oublié que maintenant, il en a 20, qu'il a vécu des choses, égoïste parce que je ne pense pas présentement que tu viens de perdre celui que tu aimais, parce que ca, j'y ai un peu pensé hier, en vrai, mais là je pense à moi, exclusivement. Et a ma situation, qui me fait pas rêver. "Y'a d'autres personnes qui tiennent à moi et dont vous avez oublié de me parler ? Non parce que, puisqu'on était si proches" mon ton est ironique, mais j'y peux rien, il me tape sur le système nerveux, à vouloir me ré-enfermer chez lui. Je suis sur qu'il va encore m'empecher d'aller dans la rue. Je vais pas retourner dans ta cage. "vous devez connaître des amis que je me serais fait" j'ai croisé les bras, parce que je joue en défense. Parfaitement. Il me toise comme si j'étais une merde sur le trottoir devant lui, et que je risquais d'eclabousser sa chaussure. Et moi je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que mon estomac descend au niveau de mes intestincs. J'ai comme une boule dans la gorge. Parce que ce type ne me fait pas peur, mais il m'inquiète. Je crois bien qu'il serait capable de me faire du mal, à la facon dont ses yeux se mettent à luire. J'ai l'impression qu'il veut m'étrangler. Je suis pas sur qu'on était amants. En vrai, je devait plutot etre son punching ball non ? Non ? Parce qu'on jurerais qu'il veut me cogner. Je recule d'un pas, courageux mais pas temeraire, les bras toujours croisés, les sourcils toujours froncés. Parce que lui, il a avancé, sans rien dire.
"J'vous ai posé une question."
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Kyle Porter
Sujet: Re: Non non non. /pv Porter Jeu 5 Mar - 21:33
Tu sais, je ne suis pas très porté sur l'auto apitoiement. Moi, j'aime bien faire celui qui ne sait pas, celui qui ignore. J'aime bien faire le mort quand quelque chose de grave m'arrive en me disant que ce n'est qu'un cauchemar. Tu nes pas le seul à vouloir te réveiller. Tu sais combien je serais capable de payer pour te voir me sourire, juste ça ? Cher, très cher. Je pourrais te donner tout ce que j'ai de plus cher, mais... Mais c'est terriblement dommage, parce que tout ça, tu l'as déjà. Dès l'instant où tu m'as touché pour la première fois j'ai su que je ne pourrais plus jamais t'échapper. Je t'ai appartenu dès ce moment et depuis rien n'a changé. Huit mois de ta vie ont été effacés comme ça, d'un coup sec sur la tête, et tes derniers souvenirs se sont enfuis avec le goût amer du sang dans ta bouche. J'essaie de me mettre à ta place. Ou du moins, c'est ce que j'essaie de faire depuis ce matin. De me dire qu'il me faut de la patience. Que lorsque je t'ai connu tu étais à acheter pour fouetter sur place. Et qu'entretemps, tu m'as aimé. Avant de te connaitre, j'étais rien qu'un sale con. Juste un type désabusé, qui avait perdu le goût de vivre. J'tais du genre à regarder ma vie défiler sans chercher à l'attraper, parce que pour moi, c'était comme chercher à attraper de la vapeur. Si tu savais comme ça me rend malheureux.
Tu t'es arrêté devant la porte, et à présent tu me toises comme si je n'était rien de plus qu'un nouvel insecte dont il est impératif de se débarasser. Et moi... Moi je ne sais pas quoi faire. Parce que je sais que je devrais, je sais pas, t'expliquer pourquoi tu es tombé amoureux de moi, tout faire pour entretenir tes souvenirs, t'aider à chercher, te soutenir. Mais quand je vois le regard que tu portes sur moi, je suis désolé, mais je ne peux pas. Je sais qu'à tes yeux je ne suis que l'Etranger. L'emmerdeur qui t'empêche de vivre, je me demande si je te dégoûte, avec mon corps trop maigre, mes cheveux en bataille, mes cernes, mon teint cireux et mes yeux gris sans éclat. En fait je pense que je le sais. C'est sans doute ça qui me rend encore plus malheureux. Je sais que je ne peux pas me défaire de toi, mais je sais aussi que tu ne pourras plus m'aimer. Et cette question, celle qui me taraude, je me la suis posée toute la journée, à savoir : Qu'est-ce que je fais maintenant ? Comment je m'en sors ? Est-ce que je dois continuer à lutter pour te récupérer, ou est-ce que je dois faire celui qui ne sait rien ? Et quand tu parles, je comprends tout de suite. Oh oui, c'est bon, la réponse, elle est toute tracée. Mes sourcils se froncent. Mes yeux te lancent des éclairs. Je suis tellement en colère. Et tellement malheureux. Maiis ça je refuse que tu le voies. "... C'est débile."
T'as pas trop le choix, de toute manière, hein ? Tu ne peux rien faire. Et je suis l'une des rares personnes qui puisse t'obliger à faire quoi que ce soit. Ou du moins, qui le pouvait. Mais une chose est certaine, c'est que cette fois ci tu risques de te débattre un peu plus. Mon cerveau rationnel, celui qui veut couvrir la voix de l'Emotion en disant "non non non" il dit que j'aime les challenges et que s'il faut te trâiner à la maison par la peau du cul, je me ferai une joie de le faire. Mais le reste, chaque nerf, chaque muscle n'a qu'une seule envie : se jeter sur toi. Et te supplier de ne pas m'abandonner, de rester avec moi. De te souvenir, pour que tu me reviennes. Mais non. Non, j'ai pas envie. Non, je ne le ferai pas. Parce que tu parles, et j'ai juste envie... Je sais pas. Je crois que je préfère ne pas le dire, en fait.
"Je dors ici normalement. Pourquoi je peux pas aller a l'internat ? Non mais sérieusement, vous avez vu votre tête ? Ca a l'air de vous enchanter au possible, que je vive avec vous dans l'état actuel des choses."
J'ai envie que tu rentres. Je veux que tu reviennes à la maison, dans notre appartement, à nous. Parce que je t'aime. Je suis toujours fou amoureux, même si je ne te le montre pas. C'est tellement optionnel, d'être ton tuteur. C'est rien à côté du reste. Mais je ne veux pas te rendre malade, en te montrant mon chagrin. Je préfère encore te refroidir. Je veux que tu reviennes et que tout rentre dans l'ordre, que ce No Man's Land s'efface. Je veux pas passer pour ton père. Je veux seulement être celui que j'ai toujours été pour toi, un type que tu as aimé. Tu n'es pas que chez moi, tu as tellement insisté pour te faire une place à la maison, et tout ça pour quoi ? Pour que tu aies envie de t'enfuir, maintenant ? On s'est séparés, pour ça. Et je ne veux pas que ça recommence. Alors oui, je te montre cette image de moi qu'il faut que tu voies, celle du type désabusé, celle du connard, du sale rat qui ne pense qu'à te ramener pour mieux t'enfermer, parce que c'est tellement égoïste, mon amour, mais je ne peux pas vivre sans toi. Et si j'avais pu le crier avant que tu tombes, sans doute l'aurais-je fait. Mais c'est trop tard. Trop. Tard. Le médecin a dit qu'il y avait peu de chances pour que ça te revienne un jour. Je crois que ça a fini de me briser le coeur, à ce moment là. Oui, clairement. Et là... Là je fais l'ignoble médecin, le professeur coincé du cul, le pauvre mec qui te traite comme si tu n'étais qu'un enfant alors que tu es tellement, tellement plus que ça à mes yeux. Sauf que ça tu ne le verras pas. Je ne veux pas te le montrer, tu vois ? "Peut être que je voudrais qu'on m'explique."
J'ai essayé mais tu refuses de me croire. Je ne peux pas me couper en quatre. Et je ne peux pas te forcer. J'ai bien voulu à un moment, mais bon. Je ne suis pas sûr que ce soit la solution. La solution, c'est de durcir mon regard, de me renfermer, de ne pas montrer à quel point tu me fais du mal sans le vouloir. C'est comme ça.
"Pitié. Faire cours ? Avec vous ? Alors que vous avez envie de me faire la peau, présentement ? Sans rire, merci mais non merci. - En fait, je ne pense pas t'avoir demandé ton avis."
Oui c'est un peu un Iceberg qu'il y a en face de toi. Clairement. Je ne ferai aucun effort. Je ne te montrerai plus ce que tu as vu hier. Le type triste. Celui qui hurle, là dedans, et qui cogne sur mon crâne. Et qui me file la migraine, oui. ça fait se crisper un peu mon front. Mais bon.Oui c'est un peu un Iceberg qu'il y a en face de toi. Clairement. Je ne ferai aucun effort. Je ne te montrerai plus ce que tu as vu hier. Le type triste. Celui qui hurle, là dedans, et qui cogne sur mon crâne. Et qui me file la migraine, oui. ça fait se crisper un peu mon front. Mais bon. "J'ai dit que je voulais bien essayer de me rapeller, mais vous jouez pas le jeu. Vous m'aviez pas parlé de Kris"
T'as pas vraiment demandé non plus. Hier, plus mortelle comme soirée ? Impossible. Un silence de plomb, quelques questions à la va-vite, parce que j'ai dit que "tu verras Siegfried demain, ça t'aidera peut-être" et j'ai répondu vite fait à tes questions. Mais oui, elle je l'ai évitée. Parce que tu la voyais déjà trop avant. Et je n'ai aucun doute sur le fait que tu la verras bien plus maintenant que tu ne te souviens plus de moi. Tu vois, quand tu dis "Kris" y'a un truc qui se casse, dans un coin de mon crâne. Parce que c'est comme essayer d'attraper de l'eau avec les mains grandes ouvertes. On ne peut pas. De la même manière que je ne peux pas t'avoir pour moi, à présent. Tu es déjà trop loin. La suite le prouve parfaitement. "Y'a d'autres personnes qui tiennent à moi et dont vous avez oublié de me parler ? Non parce que, puisqu'on était si proches"
Je sais pas si c'est la phrase, ou le ton que tu prends qui me fait tomber les masques un bref instant pour te regarder d'un air clairement blessé. Oui, parce que je ne suis pas de pierre, mon armure, je suis seulement en train de la reconstruire. J'ai pas encore fini l'endroit où il y a le coeur, en fait. J'hallucine, cinq secondes puis je détourne le regard pour ne pas avoir à croiser le tien. Je ne veux pas te voir. Et je veux que tu rentres. Mais je ne supporterai pas ta présence si tes piques sont aussi insupportables. "vous devez connaître des amis que je me serais fait"
Tu recules, les sourcils froncés, les bras croisés, et moi je ne sais pas si je dois soupirer, hurler, te frapper, pleurer. J'avoue que là ce qui s'allume dans mon regard c'est de la fureur. Clairement. Et je me fais violence, si tu savais, pour ne pas t'en coller une. Vraiment. Parce que tu peux pas savoir. Tu me la rendrais mais tu ne comprendrais pas. Les limites à ne pas franchir, tu ne les connais plus. Et moi... Moi je me contente de me taire. Enfin jusqu'à ce que tu insistes. Ce vouvoiement de ta bouche, il m'est absolument insupportable. "J'vous ai posé une question. - Non, je ne connais personne d'autre que Kris, et Siegfried. Faut dire que ton caractère ne donne pas envie d'être ami avec toi."
Oui c'est gratuit, connard aussi, et je te vois bien me répondre "ben pourquoi tu m'as baisé alors ?" mais je m'en fous, si ça peut te frapper un peu c'est tout ce qui compte. JE NE VEUX PAS ETRE LE SEUL A SOUFFRIR OKAY ? J'en ai plus qu'assez. Il faut que je me calme. Je me pince l'arrête du nez. Et je souffle un bon coup. RESPIRE POULPO. "Tu veux des réponses à tes questions ? Tu rentres. De toute façon je ne te laisse pas vraiment le choix, t'as rendu ta chambre d'internat et il est hors de question que tu dormes dehors. Donc tu me suis, point."
Je suis clair ? T'as besoin d'une ou deux claques pour t'aider ? Je peux te jeter dans la voiture. On dirait pas comme ça, mais je suis plus fort que toi. Moi aussi j'ai su me battre à une époque. Oui oui. Et je n'aurais pas peur de te faire face. Même si j'ai l'impression qu'on m'arrache le coeur.
"De toute manière, de gré ou de force tu rentreras. Et ne crois pas qu'en criant tu pourras obtenir quoi que ce soit. Je suis ton tuteur. Et tu es réputé pour être un ignoble petit con."
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Azraël Trophime
Sujet: Re: Non non non. /pv Porter Jeu 5 Mar - 23:17
Ton regard il brille, parce que t'es furieux. Moi je men tape, je crois même que quelque part, ca me satisfait, parce que je ne supporte pas ton air fermé de cadavre ambulant. Les types comme toi me debectent. Elle y est depuis quand, ton armure ? L'Autre était passé en dessous apparement, mais moi j'en ai aucune envie. Parce que si t'es pas foutu de faire un pas vers moi alors que t'es sensé m'aimer, c'est que franchement, ca devait pas valoir grand chose. Je me rapelle pas. Alors c'est comme si ca c'était jamais passé. Mais toi tu te souviens de tout, et tu agis comme si tu me haïssais. Et moi, je commence sérieusement à y croire. Parce que quand je dis que ca à pas l'air de t'enchanter, tu ne démens pas. Non, tu ne veux pas que je revienne avec toi. C'est juste que tu es obligé. Parce que je suis sous ta responsabilité. Je me demande si tu as peur d'aller en prison, ou si c'est un relent de culpabilité, une sorte de remord, parce que tu m'as considéré proche de toi un moment. Je me pose ce genre de questions, et la moutarde me monte au nez. Je sais pourquoi je ne veux personne dans ma vie. Parce que tu ne représente rien pour moi, mais savoir que j'étais sensé être en couple avec toi et voir la façon dont tu me traites, ca me fait quand même mal. Parce que je ne devais pas avoir beaucoup de valeur. Je crois que je n'ai vraiment rien envie d'avoir a faire avec toi. Rien du tout. Tu ne me feras pas de mal. Personne ne m'en feras. Moi, je veux pas vivre comme ca. Je veux pas te subir. Je subis pas les gens. Je leur parle, j'échange, et quand c'est impossible, je les combat. Si tu constuits des murs, j'escaladerais. et si c'est pas possible de contourner, tu verras que les murs, ca se fait sauter. Tu restes sourd à tout. Quand je te demande de m'expliquer, tu ne réponds rien. En fait, toi tu voudrais juste rentrer, retourner dans ta petite vie insipide, et moi je suis en train de t'en empêcher. Surement que ca te rend malheureux, bien sur. J'AI. ENVIE. DE. LUI. EXPLOSER LA TRONCHE. Mais ca reste une envie, pour le moment. C'est plus du mépris, qui est en train de monter. Et je me sens désolé pour l'Autre, que ca aurait sans doute détruit de se retrouver dans une situation pareille. Mais ce n'est pas plus mal. Au moins, avoir perdu la mémoire m'empêche de faire une connerie monumentale apparement. Parce que si je suis resté 8 mois entiers avec toi (j'ai pu dater grace au premier croquis du carnet de nus) c'est que je devais penser... Que j'allais rester pour de bon. Parce que je suis un putain de débile romantique, j'ai tendance à croire au bonheur et aux couples qui durent, comme celui de mes parents. Mais mes parents sont morts et ce qui se profile devant moi, ca pue. Jusqu'ici, j'ai réussi a ne pas flancher, même si Chloé m'a fait tourner la tête. Mais j'ai estimé qu'il lui manquait quelque chose, et puis elle n'a pas su m'interesser suffisament pour me retenir la nuit. Elle n'a pas soigné mes cauchemards. Toi... J'ai pas rêvé, la nuit dernière. Et ca ca me fout un coup, comme une gifle, quand j'y pense. Ce type est dangereux. Je regarde mes pieds, et j'inspire profondément, plus pale, d'un coup. Ce type est dangereux. Parce qu'il a eu une emprise sur l'Autre, et si l'Autre, c'est moi, alors il a eu une emprise sur moi. Suffisament importante pour faire partir les cauchemards. Et ils sont récurents chez moi depuis que j'ai 11 ans. Je ne veux pas qu'il m'approche. Et je pense, très ironiquement que s'il ne se comportait pas de cette manière, on en serait pas là. Et encore plus ironiquement que de toute façon, je ne risque pas grand chose, vu la façon dont il me regarde.
"En fait, je ne pense pas t'avoir demandé ton avis." Jure. Voilà, ca ca me fait relever les yeux, et je grince. Mais je ne répond pas, parce que j'ai décidé que je t'écouterais jusqu'au bout. Avant de t'égorger. Je prononce une phrase que je ne regrette pas, vu ton attitude. Et ce qui passe dans ton regard un instant, c'est de la douleur. Je tique, une seconde. Avant de repousser ca. Non. Non. Peut être qu'il est plus blessé qu'il veut bien le montrer. Mais ca n'excuse surement pas son attitude. Et si il y a une chose de sûre, c'est que je n'ai rien a faire avec lui. Alors j'appuie. "J'vous ai posé une question." Et la réponse tombe, laconique " Non, je ne connais personne d'autre que Kris, et Siegfried. Faut dire que ton caractère ne donne pas envie d'être ami avec toi." Le sous titre, se serait un truc du genre "alors maintenant que j'ai répondu, monte dans ma voiture espece de sale petit con, tu me fais perdre mon temps". Sauf que... Sauf que moi, le moi de maintenant, il n'a pas besoin de toi, même, il ne veux pas de toi.
J'ouvre la bouche, et je la referme. Indigné. Pas blessé, comme tu l'espères, même si je ne sais pas que c'est le but de cette remarque. C'est ton attitude entière qui me blesse, en fait. Dans un moindre niveau, c'est mon amour propre qui est atteind, parce que je me dis que tu t'es détaché à la vitesse de la lumière, dis donc. Faut croire que j'en valais pas le détour. Non, là, je fais juste le poisson rouge. Parce que je ne m'attendais pas vraiment a cette reflexion. Mais la contre-attaque ne tarde pas a venir. "C'est sur que vous, on aime vous avoir comme ami, pas de doute. Remarquez, ca nous fait au moins un point commun" Oui oui, il est acide, mon ton. Mais en même temps, il y a de quoi. Je ne sais pas a ce moment là que tu ne me parles pas d'Eli. Si tu l'avais fait, je me serais fait la malle immédiatement. Mais pour moi, Eli, il est à New York. Je veux aller dans la rue, et je ne sais pas que c'est lui que je pourrais trouver. Je ne le sais pas et si je le savais, je t'aurais sans doute cogné avant de me tirer. Et tu ne m'aurais jamais revu, ou pas avant très très très longtemps. Mais tu n'en parles pas, et je ne pense pas que tu ai des raisons de mentir. Je ne comprends pas vraiment pourquoi tu es un connard fini, en vrai, déjà. "Tu veux des réponses à tes questions ? Tu rentres. De toute façon je ne te laisse pas vraiment le choix, t'as rendu ta chambre d'internat et il est hors de question que tu dormes dehors. Donc tu me suis, point."
J'ouvre la bouche, et je la referme. Indigné. Pas blessé, comme tu l'espères, même si je ne sais pas que c'est le but de cette remarque. C'est ton attitude entière qui me blesse, en fait. Dans un moindre niveau, c'est mon amour propre qui est atteind, parce que je me dis que tu t'es détaché à la vitesse de la lumière, dis donc. Faut croire que j'en valais pas le détour. Non, là, je fais juste le poisson rouge. Parce que je ne m'attendais pas vraiment a cette reflexion. Mais la contre-attaque ne tarde pas a venir. "C'est sur que vous, on aime vous avoir comme ami, pas de doute. Remarquez, ca nous fait au moins un point commun" Oui oui, il est acide, mon ton. Mais en même temps, il y a de quoi. Je ne sais pas a ce moment là que tu ne me parles pas d'Eli. Si tu l'avais fait, je me serais fait la malle immédiatement. Mais pour moi, Eli, il est à New York. Je veux aller dans la rue, et je ne sais pas que c'est lui que je pourrais trouver. Je ne le sais pas et si je le savais, je t'aurais sans doute cogné avant de me tirer. Et tu ne m'aurais jamais revu, ou pas avant très très très longtemps. Mais tu n'en parles pas, et je ne pense pas que tu ai des raisons de mentir. Je ne comprends pas vraiment pourquoi tu es un connard fini, en vrai, déjà. "Tu veux des réponses à tes questions ? Tu rentres. De toute façon je ne te laisse pas vraiment le choix, t'as rendu ta chambre d'internat et il est hors de question que tu dormes dehors. Donc tu me suis, point."
... Mais moi je veux pas rentrer. Les réponses, il fallait me les donner de ton plein grès. Moi j'ai pas l'impression d'avoir perdu quoi que ce soit, en dehors de ma liberté. Et très naturellement, ce que j'ai envie de faire, là, immédiatement, c'est de la reprendre. Et je hais cette facon que tu as de me dire "il est hors de question", "je t'interdis de", "tu ne peux pas". Je suis libre, libre, et je fais ce que je veux. L'Autre, il se laissait dominer comme ca ? Parce que là, c'est tenter de m'écraser, ce que t'es en train de faire. Et moi, me prendre de front, ca a jamais été la meilleure solution du monde. C'est comme taper deux cailloux l'un contre l'autre. Ca fait des étincelles. "C'est bien dommage, parce que c'est ce que je compte faire. Et ca devrait vous soulager, vu que vous en avez rien a foutre." Et là, c'est clair ? J'ai pas envie de me battre, ca n'en vaut pas la peine, et je ne comprend même pas pourquoi j'ai envie de pleurer. Ca me donne encore plus envie de frapper. JE. DOIS. M'EN. FOUTRE. JE M'EN FOUS. Je fais demi tour, cette fois, et je ne jette pas un seul regard en arrière. Sauf que ta main, elle m'aggripe, et on peut dire que tu n'y vas pas de main morte. "De toute manière, de gré ou de force tu rentreras. Et ne crois pas qu'en criant tu pourras obtenir quoi que ce soit. Je suis ton tuteur. Et tu es réputé pour être un ignoble petit con."
Et là, c'est la phrase de trop. Ma main, elle part, tout droit dans ton visage. Personne ne me parle comme ca, personne. Ca confirme ce qui tourne dans ma tête. Ce type ne pouvait pas être amoureux, il ne connait même pas le sens du mot. Il s'est juste foutu de sa gueule, et l'Autre est un abruti. Je suis l'autre, donc il m'a pris pour un con, même si je m'en rapelle pas, JE SUIS UN ABRUTI, je me suis fait avoir, je suis tres TRES TRES humilé, et c'est le vase qui saute. Parce que allier "de grès ou de force", ce qui signifie qu'il serait capable de me faire du mal pour me faire céder, un peu comme toutes les personnes bien intentionnées qui ont croisé ma route et qui m'ont fait du mal depuis que mes parents sont morts, ce que j'ai décidé de ne jamais accepter, et "l'ignoble petit con...." Ca donne une réponse dans ce genre là. "... Je vous DETESTE." C'est sifflé, alors que je tord mon bras pour me libérer, en lui écrasant le pied aussi fort que je peux. Ca fonctionne, une seconde, puis le choc suivant m'envoie valser plus loin. Je me relève quasi immédiatement. Mon dieu, mais il se bat. Je ne sais pas si je suis choqué, ou quoi que ce soit. Je n'analyse plus. Je veux juste... ME TIRER. "LACHEZ MOI ! JE M'EN VAIS ET VOUS FAITES PAS DE SOUCI, VOUS ME REVERREZ PAS"
• Renifleur de Lune •
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Eva Esperanza Who I am : Un grand con rachitique The people around me : Antisocial Date d'inscription : 16/02/2015
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Kyle Porter
Sujet: Re: Non non non. /pv Porter Ven 6 Mar - 1:00
[HRP : ceci est une suite en RP Skype oo]
Porter
Sa main part sur mon visage et moi je reste trop con pour réagir. Enfin ça c'est momentané parce qu'en fait là clairement j'ai bien l'intention de la lui rendre, même si c'est mérité. Oui, je le blesse, oui, je le fais exprès, parce qu' à mon sens il n'y a rien de pire que de continuer à espérer alors que c'est impossible, impossible. Je préfère me dire que je vais devoir te regarder de loin. Et faire l'étranger. Pour ton bien. La question de mon âge me revient en pleine figure ainsi que celle de mon sexe. Oui, parce que je suis un homme, toi tu es jeune, t'as tellement mieux à faire pas vrai ? Et je sais que si tu t'en allais ça me tuerait.
Je me fais écrabouiller le pied et je crois que j'ouvre de grands yeux furieux... Avant de t'en coller une à mon tour. La gifle retentissante percute ta joue alors que je me tiens la mienne et que je me rapproche. Parce que je m'en FOUS que tu gueules, tu vois je m'en fous; Enfin non. Parce que je sais que tu me détestes. Et je ne ferai rien pour l'améliorer dans les prochains jours. Même si je t'aime, je suis un grand crétin. Un grand crétin qui souffre. Et ça je te le prouve, en hurlant plus fort que toi. "T'AS PAS LE CHOIX T'ENTENDS ? QUE TU LE VEUILLES OU NON JE SUIS TON RESPONSABLE, ET JE NE TE LAISSERAI PAS PARTIR COMME CA ! ALORS MAINTENANT TU ME SUIS"
Et je me rapproche maintenant, le visage déformé par la rage et cette fois, je crois bien que ça se voit vraiment sur ma figure, que je suis au bord des larmes, parce que je parle moins fort, parce que je crois que ça tremble, ma voix, clairement et ça je ne veux pas le montrer. Je ne suis pas un animal dominé, moi, je m'allonge pas la queue entre les jambes. Tu as un pouvoir sur moi que je n'ai plus sur toi, et ce serait tellement facile pour toi d'en jouer, maintenant. Pour avoir ce que tu veux de moi. "Ne rends... Ne rends pas la chose plus difficile, déteste moi autant que tu veux mais tu n'iras nulle part. C'est tout." Azraël
"MEME PAS EN REVE CONNARD ! LACHE MOI !" Le vouvoiement est allé se faire foutre et tu sais quoi, t'as qu'a Y ALLER AUSSI EN PLUS CA TOMBE BIEN PARAIT QUE T'AIMES CA. JE TE SOUHAITE UNE ARMEE DE GREQUES COMME CA TU PRENDRAS BIEN TON PIED. Lui il se rapproche, et moi je crois que mes oreilles chauffent autant que ma joue. J'ai les yeux mitraillettes, et lui il a l'air au bord des larmes, des larmes de rage, je suppose. Même si ca voix se met à trembler. Mais je ne suis pas capable de l'interpreter correctement, et clairement, j'en ai pas envie. "C'est vous qui compliquez la chose. Je me casse." Il me tiens pas et ca tombe bien. Alors je me met à courir, comme un foutu dératé. Parce que je dois mettre de la distance entre CE FOU FURIEUX et moi, et le plus tot sera le mieux. Sauf que ce con... ME COURRE APRES. Et je me fais plaquer. Ca repasse, très vite, dans ma tête. Le ballon, Siegfried, le sourire, et je me casse la gueule. ".... Mike." Je reste étendu là, immobile. C'est Mike qui m'a fait tombé, Mike qui m'a plaqué au sol et qui m'a fait perdre la boule. Je me rappelle pas du Mike en question, et je suis incapable de dire s'il faisait partie de mes amis ou non. J'ai juste un visage qui me flotte dans le cerveau et son prénom collé dessus. Je réagis très moyennement quand le vieux débile me relève, en grommelant comme quoi je suis un enfoiré de petit con ou je sais pas trop quoi. Je réalise juste quand il entreprend de marcher a grandes enjambées vers la voiture en me trainant comme un poids mort, parce que je suis ailleurs. Et... Je freine des deux pieds. Non non non. Même pas en rêve.
Porter
J'en PEUX PLUS. Non sérieusement. Dès que je l'aurais enfermé je vais juste... je sais pas moi, m'enfermer moi aussi dans mon bureau, et à double tour. Cette clé que tu ne voulais plus que j'utilise, ne t'en fais pas, je vais la reprendre. Parce que j'ai décidé de ne plus rien faire pour que tu sois content, RIEN. Je suis essoufflé mais la colère me donne l'adrénaline suffisante pour le trainer après qu'il ait chuté au sol. Je ne sais pas quoi faire. J'ai entendu un "Mike" mais je ne sais pas pourquoi il a dit ça. Je lui demanderai plus tard, on verra. Ce dont je ne me doute pas c'est que c'est Mike Harper lui même qui me donnera la réponse en avouant qu'il est responsable de ton amnésie. Mais non ça je l'ignore, et lorsque je rencontre une résistance je me retourne, furieux. Je l'ai mis debout, l'ERREUR. Ouais l'erreur. Et je crois que j'ai envie de le cogner, mais je ne le fais pas. "Je te jure que s'il faut que je te SECHE pour que tu montes dans cette bagnole JE LE FERAI" fais très attention. Parce que là, la corde est tendue, très tendue. Je suis à deux doigts de craquer, et tu ne le sais pas, ou plus, mais si je craque je vais vraiment le faire. Azraël
.... Et moi... Moi je lui crache dessus. Oui, parfaitement, un gros mollard bien visqueux, dans le genre. Et je lui tape dans le bide. IL EST TARE. Il va m'enfermer. C'est sur et certain. JE ME LAISSERAIS PAS FAIRE SANS COMBATTRE. PAROLE.
Porter
...................PUTAIN. Okay alors là cette fois ça suffit. Je crois que là tu ne pourras jamais faire pire que l'humiliation que je suis en train de vivre. Et je crois que là présentement je pourrais me foutre sous un bus. Le coup me laisse pantelant, le souffle coupé, incapable de respirer, je finis à genoux. Bon. Cette fois ça suffit. Oui parfaitement, ça suffit. Je tire péniblement un mouchoir de ma poche, je le passe sur ma joue, la main tremblante, la tête basse. T'as gagné. Je ne pourrais jamais, jamais répondre à ça. Toi tu me domines, de toute ta hauteur et moi j'aimerais me relever pour te cogner, mais je peux pas. C'était le geste de trop je suppose. C'est marrant hein ? Je ne me croyais pas aussi pitoyable. Je savais que je l'étais bien sûr. Mais à ce point on atteint le championnat. "....C'est bon." oui parfaitement, c'est bon. Je relève la tête, toute trace de colère effacée, je suis simplement... Ecarlate. De douleur, sous toutes ses formes. "Tu sais quoi ? Va-t-en si ça te chante. Tu n'auras juste pas les réponses à tes questions. Moi je les détiens." je reste accroupi sur le sol, parce que le coup dans le ventre était vraiment, VRAIMENT trop fort. "Quoi que tu puisses penser, tu as vécu huit mois avec moi, et c'est moi qui te connais le mieux. A toi de voir si tu préfères déambuler tout seul sans comprendre. Ou rentrer et avoir une explication." oui c'est du chantage. Mais je n'ai plus envie de me battre.
Azraël
Lui, il s'écroule, et la je crois que je pense "bingo", et j'ai la joie mauvaise quand je le vois s'essuyer. ET ALORS GRAND PERE. Tu croyais que tu pouvais tout faire peut etre ? JE SUIS PLUS CRADE QUE TOI. Lui, il dit que c'est bon, genre ca lui en coute, mais non, il attendait juste que j'aille trop loin ou bien ? Ah. Non. Il me menace. Il change de tactique. Et il me propose une explication. Ca, il ne l'avait pas fait. Moi je le cogne et il me tend enfin la main. Et ca me donne envie de lui en coller UNE AUTRE. "... Tu ne m'insulte pas. Et si je veux me tirer ensuite, je le fais." Je crois que je fais une connerie. Mais il est par terre. Et je ne sais pas si c'est de la pitié, ou autre chose. Mes oreilles bourdonnent, un peu. J'ai la vague impression de l'avoir déjà vu par terre, et le sentiment qui me déchire maintenant est absolument affreux. Parce que j'ai envie... De le prendre dans mes bras. C'est irrationnel, compte tenu de ce qu'il a fait et dit jusqu'ici, c'est totalement irrationnel. Je suppose que c'est l'Autre, une espèce de réminescence malsaine. Parce que je tend la main pour toucher son epaule, et ca le fait sursauter, comme si je l'avais frappé. Je vois bien son regard paniqué, parce que je me suis agenouillé a son niveau. Et je me demande dans quoi je m'embarque en cédant. Alors que je pourrais enfin me tirer. Je sens que je vais m'en vouloir. Trop bon trop con qu'il disait l'autre. Tu fais une connerie. Ca va dépendre. Je renifle, et je grommelle. "je vis un cauchemar depuis deux jours, et je veux bien admettre que vous aussi, mais va falloir être un peu plus souple parce que je suis PAS un ballon de foot." Plutôt un putain de gremlins. Porter
Sa main se pose sur mon épaule et je sursaute. Fait très étrange d'ailleurs. Je n'ai jamais éprouvé de dégout a son contact. Mais... mais c'était avant tout ca. Avant qu'il me prouve que oui, a présent je suis bien plus faible que lui. Toute idée d'égalité est foutue. Clairement. Moi... moi je me dis seulement que d'une façon ou d'une autre, il me le paiera. Et cher. Très cher. J'ai pas dit mon dernier mot. Mais pour le moment il s'est adouci, alors autant ne pas en rajouter. Je suis aussi bien effondré qu'écoeuré par son comportement. Mais c'est pas grave. C'est pas grave parce que de toute manière, je trouverai un moyen de lui faire payer ça, c'est promis. Alors je hoche la tête. Simplement. Le ventre douloureux. Et le cœur au bord des lèvres. En temps normal je ne me serai pas laissé faire. Mais en temps normal il ne m'aurait pas craché dessus non plus. "On peut y aller maintenant ?" parce que je suis fatigué. Vraiment très fatigué.