Je ne fais rien comme les autres ou alors je le fais mieux - Nina
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Nina P. McCoy
Sujet: Je ne fais rien comme les autres ou alors je le fais mieux - Nina Jeu 5 Mar - 16:48
Nina Palmer-McCoy
Age: 18 ans Date de naissance: 31.03.96 Lieu de naissance: Las Vegas Groupe: Rich Statut social: Etudiante à Harvard Avatar: Jana Kramer Scénario, PV ou P.I: PI Catégorie: 1
Physical is mine
Nina était allongée dans son lit à savourer le silence qui régnait dans la maison. Depuis un mois déjà, Justin faisait maintenant partie des habitants de la maison et c’était sans doute celui qui se faisait le plus entendre. Pour l’instant, il récupérait de sa nuit, alors que Nina, elle, devait juste se lever pour s’apprêter à partir. Une fois prête et pimpante, la jeune fille se regardait une dernière fois dans la glace. Elle retrouvait rapidement son physique d’antan. Ses cheveux étaient toujours aussi longs, tantôt lisses, tantôt ondulé. Nina les préférait lisse, voir même très raide, mais encore fallait-il avoir le courage de le faire. De base, la jeune fille a des cheveux bruns et brillants, mais de temps en temps, elle n’hésite pas à se les faire méchés pour leur donner une touche d’éclat ou tout simplement pour changer et sortir un peu de l’ordinaire. Elle les attache, parfois. Quand elle étudie, par exemple ou simplement quand elle en a envie. En général, il ne s’agit que d’un simple élastique ou pour les grande soirée, un chignon un peu plus sophistiqué fait par son coiffeur. Sa peau est légèrement basanée. Elle tient son physique de sa mère, c’est évident et sans doute qu’elle devrait la remercier pour lui avoir donné un teint halé. Pas besoin de fond de teint, pas besoin de banc solaire. Nina soigne sa peau depuis qu’elle est pré-ado. Une crème par-ci, une crème par-là. Elle n’en est pas encore à l’antiride et ne pense même pas en avoir besoin un jour, mais ce qui est sûr c’est qu’elle a un visage lisse et doux sans réelles imperfections. Ses yeux bruns sont en amande, mais elle ne se gêne pas pour les maquiller et en faire de véritables yeux de biches. C’est très certainement ce qu’elle préfère le plus dans son physique. Son regard, ses yeux et ce n’est pas la seule, presque tout le monde le lui dit. A force, elle ne peut qu’y croire. Un nez fin rejoint par une bouche rosée parfois maquillée de rouge à lèvre. Depuis la naissance de Justin, des cernes apparaissent parfois, par le manque de sommeil à force d’être réveillée en pleine nuit, mais elle s’empresse toujours de camoufler ses yeux fatigués à l’aide d’un anticerne révolutionnaire. Nina n’est pas un pot de peinture, elle veut juste être parfaite et plaire et si ça demande une touche de mascara par-ci et un petit peu de rouge à lèvres par là, alors pourquoi pas ? Aujourd’hui, Nina est habillée assez classique, parce que c’était la condition pour cette interview, mais ordinairement, elle suit la mode au détail près. Elle aime les marques, elle aime quand c’est classe et elle aimerait presque le fait de claquer des centaines de dollars pour une pièce de vêtement. Visiblement, cette jeune fille aime plaire, mais surtout à elle-même. Et pourtant, en se regardant dans la glace, elle n’est pas encore tout à fait satisfaite. Ces derniers mois avaient été un réel enfer pour la jeune Palmer : se retrouver énorme et tout ça pour finalement accoucher d’un petit garçon tout mignon, adorable qui ne prenait pas autant de place que l’image qu’elle renvoyait. Depuis sa sortie d’hôpital elle avait entamé un régime draconien, mais surtout une bonne dose de sport. Elle n’avait plus trop de kilos en trop et retrouvait sa silhouette, mais pour elle, c’était pas encore tout à fait suffisant. Bientôt, elle y parviendrait. La jeune fille passe une dernière fois la main dans ses cheveux et quitte la salle de bain après s’être parfumée.
Nina pénétra dans la chambre de Justin. Evitant de faire du bruit, elle prépara un sac dans lequel elle y rangeait des affaires pour son bébé encore profondément endormi. Elle allait devoir le déposer chez sa maman à elle et même si elle se doutait qu’Anna avait de quoi s’en occuper, elle préférait rester prévoyante et lui glisser des affaires pour s’occuper au mieux du petit garçon qu’elle était sur le point de réveiller. Elle profita de sa petite bouille encore endormie pour se rendre compte qu’après un mois, il ressemblait de plus en plus à Nathan. La jeune maman récupéra son bébé qu’elle calma rapidement en lui remettant sa tétine qu’il avait perdu en dormant et puis le prépara lui à son tour pour enfin quitter la maison et se rendre chez sa propre Maman.
Get out of my mind
Une fois que Justin fut déposé chez Anna, Nina prit sa voiture pour se rendre là où travaillait son père. Dans l’ascenseur menant au dernier étage de la tour, elle profita du miroir pour s’assurer qu’elle était parfaite, comme si elle avait un rendez-vous important alors qu’au final, elle n’allait que voir son père, mais même dans cet endroit, elle devait être à la hauteur de son nom de famille, et c’était pas pour lui déplaire. Nina passe devant la secrétaire ne lui adressant qu’un simple bonjour. Elle ne s’arrête pas pour lui demander si oui ou non son père était là, si oui ou non il était occupé, mais visiblement il n’était pas occupé avec sa secrétaire, c’était déjà une bonne chose. Son père lui expliqua rapidement qu’elle devait répondre à une interview, mais ça elle le savait déjà. Apparemment, c’était pour l’entreprise ou du moins, pour présenter la future héritière de cette entreprise, une fois que Peter aura décidé de laisser son travail de côté. Certes, c’était pas tout de suite, mais d’ici trois bonnes années, Nina pourrait intégrer la boite et superviser tout le contenu juridique de celle-ci. Son avenir était déjà tout tracé. Peter invita sa fille à rejoindre le journaliste qui l’attendait dans la pièce à côté et en deux temps trois mouvements, les abandonna à leur tâches. Les cheveux tirés, le regard strict et inébranlable la jeune fille s’installa dans un fauteuil en face de celui qui allait mener cette interview. Il l’a fixait et pourtant, elle ne flanchait pas, elle ne baissait même pas les yeux parce que se trouver face à ce genre d’énergumène ne la déstabilisait pas. Nina était une fille qui savait rester inébranlable, parce qu’elle était sensible, mais seulement concernant deux ou trois choses. Elle avait ses points faibles et son premier, c’était Nathan. Il faisait partie de ceux qui la connaissaient le mieux, il connaissait la Nina sérieuse, attentionnée, calme, et sensible. Il savait qu’elle pouvait être tendre, souriante et avenante. Il savait qu’elle pouvait être présente et qu’on pouvait aussi lui faire confiance. Elle pouvait donner beaucoup de sa personne pour lui, parce qu’elle avait elle-même l’impression que pour lui elle pourrait déplacer des montagnes voir même lui décrocher la lune si elle en avait l’occasion. Ses parents étaient aussi un de ses points sensibles, tout comme ses frères. Sa vie avait changé à cause ou grâce à eux et ils faisaient aussi partie de ses blessures du passé. Rancunière ? Oui, un peu, mais elle savait mettre ça dans un petit coin de sa tête, même si parfois elle ne pouvait s’empêcher d’y repenser. Avec ses frères, elle est complice voir même très proches, mais ça ne l’empêche pas de faire attention à ne pas tout mélanger. D’un côté sa famille et ses amis, de l’autre côté c’est Nathan et Justin. Depuis un mois maintenant, elle a dû se faire à cette petite nouveauté dans sa vie. Un autre de ses points faibles : son fils. Elle à tendance à vouloir l’écarter de sa vie, voir même de son nom de famille et lui éviter l’enfance qu’elle a eu, elle. Nina ne veut pas en parler, ne le laisse pas facilement à une nounou quelconque. Elle était parfois sujette à des rumeurs toutes aussi débiles les unes que les autres, et pourtant elle ne voulait pas que Justin en paie les frais alors elle se renferme dans une bulle où il n’y avait que Juju et Nathan et où elle pouvait vivre sa petite vie de famille paisiblement, elle voulait juste les écarter, à sa façon. Cette jeune fille, elle est franche et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle peut même être méchante ou vicieuse. Violente ? Non, surement pas, elle préfère la violence verbale parce que ça a toujours plus d’impact, mais toujours dans la finesse, parce qu’elle n’est pas grossière. Elle a appris des valeurs qui mettent en avant la classe qu’elle dégage. Elle est égocentrique, mais ça elle l’a toujours été et son milieu ne l’aide pas à se calmer. Sa grossesse l’a affectée mentalement. Rester là à se regarder grossir est sans doute une chose qui ne l’a pas aidée à se calmer. Elle ne veut pas qu’on pense que ça la attendrie, elle ne veut pas non plus qu’on pense qu’elle est devenue cette fille qu’on peut atteindre facilement. Depuis la naissance de son fils, elle se forge une mentalité de fer et passe ses journées à la salle de sport. Elle veut s’améliorer physiquement et mentalement, elle veut redevenir celle qu’elle était, ou en pire. Mauvaise mère ne portant aucune attention à son fils, vous dites ? Non, elle n’est juste pas la même. Ses proches savent faire la différence, tout comme elle, mais pour le reste, ils n’auront qu’à bien se tenir parce qu’en plus, elle n’a plus aucune pitié et le scrupule, elle ne le connaît même pas. Son but ? Montrer qu’une femme peut aussi être parfaite mère, parfaite épouse, mais surtout parfaite dans le monde des affaires.
Story of my life
« Mademoiselle Palmer comment s’est passé votre enfance ? »
Faussée. En surface, j’avais tout ce que je voulais. C’est vrai, je vivais dans une grande maison dans une ville lumière. J’avais une chambre rose avec tout ce que je souhaitais, parce que mes parents étaient incapables de me dire non. Je voulais être une princesse et j’avais déjà un palais rien que pour moi. J’avais des jolis vêtements, des jolies robes. Je partais souvent en vacances, non vraiment j’avais pas à me plaindre parce que matériellement parlant, j’avais ce que je voulais. Ma mère était souvent présente. Mais mon père n’était jamais là. Il partait le matin lorsque je dormais encore et au soir, j’étais déjà couchée lorsqu’il rentrait et le week-end, il avait des réunions, ou parfois des voyages ça dépend, mais je ne le voyais presque jamais. Dans un sens, ça m’a aidée à me rapprocher de mes frères, mais je ne me sentais pas satisfaite pour autant.
« Vous avez des frères, pouvez-vous m’en dire plus à leur sujet ? »
Oui, des faux jumeaux. Aryan et Shawn ont 21 ans tous les deux. Aryan est à l’université d’arts de Miami depuis un an, il est en audio production, pour devenir directeur de maison de disque. C’est son rêve depuis qu’il est petit je crois. Shawn est en fac de médecine. Je ne vois pas ce que je peux dire de plus.
« Donc, ils ne veulent pas reprendre l’entreprise de votre père ? »
Non. En même temps, vous voulez qu’ils y fassent quoi ? Aryan va pas aller jouer de la musique dans les bureaux de chacun et je Shawn sera bien trop diplômé pour être seulement médecin dans une infirmerie d’entreprise. Ca serait du grand n’importe quoi cette entreprise, vous ne pensez-pas ?
« Quelles sont vos relations avec vos frères ? »
Je suis assez proche d’eux, mais je l’étais beaucoup plus d’Aryan. On a un peu le même genre de caractère, alors que Shawn est un peu plus en retrait. Il m’a appris à jouer de la guitare pour me faire passer le temps, pendant que j’attendais le retour de mon père. C’est aussi celui avec qui je me dispute le plus souvent, mais ça ne change rien au fait qu’il est le deuxième dieu dans ma vie.
« Qui est le premier ? »
Nathan.
« On reviendra sur M. McCoy plus tard. Avec Shawn, comment ça se passe ? »
Bien. Shawn c’est un peu la tête pensante, le plus mature de nous trois. C’est celui qui nous aide à garder le cap et à garder la tête sur les épaules. C’est pas simple dans un style de vie comme le mien et lui il est là pour nous en rappeler. Il est apaisant et avec lui on a toujours l’impression que tout va bien se passer, parce qu’il conseille, il aide, il est pleine de ressources. C’est agréable et reposant, ça change d’Aryan aussi.
« Et votre mère dans tout ça? »
Ma mère elle est directrice de banque. Elle aurait pu travailler avec mon père, mais je crois qu’elle n’en avait pas envie et quand on voit mon passé, je pense que c’était mieux pour elle. Puis au moins elle était là pour nous, elle. Quand j’étais petite, j’étais fusionnelle avec ma mère. Elle était mon modèle sur terre, je voulais lui ressembler, avoir son parcours, sa vie et puis lorsque tout est parti en vrille, j’ai compris que j’allais devoir chercher un autre modèle et finalement, j’ai avancé, j’avance encore et je me crée mon histoire, la mienne sans vouloir ressembler à qui que ce soit. Aujourd’hui, on fait un peu comme on peut pour recoller les morceaux, mais ce n’est pas toujours facile
« Pourquoi dites-vous que tout est parti en vrille dans votre vie? »
Parce que mon père trouvait son travail beaucoup plus intéressant que sa famille. Remarquez, quand on voit sa secrétaire, ça peut se comprendre. Mince, élancée, jolie, classe, c’est tout à fait son style. C’est dingue parce qu’à chaque fois, elles sont du même genre que ma mère, et pourtant il n’a pu s’empêcher de la tromper encore et encore. Je sais pas, il a surement une garçonnière quelque part, en fait ça ne m’intéresse même pas, mais quand vous êtes petites et que vous voyez vos parents se disputer alors que vous ne comprenez même pas pourquoi, c’est déjà assez triste et puis en grandissant, on comprend qu’il y en a une autre, puis deux autres, puis cinq, dix peut-être ? Si ça tombe, j’ai même un demi frère ou une demi-sœur quelque part, j’en sais rien et sincèrement, je m’en tape. Aujourd’hui, je vis avec. J’ai appris à avancer et il pourrait même se remarier, c’est son problème, pas le mien. C’est presque devenu une routine maintenant.
« Comment l'avez-vous appris? »
Que mon père trompait ma mère ? Parce que le lycée où j’allais à Las Vegas se trouvait à deux pas de son entreprise et j’avais pas envie de prendre le monorail. J’ai horreur des transports en commun, ça pue et on y trouve toujours des gens bizarres. Donc je suis allée à son travail, mais je n’ai jamais pris de rendez-vous pour voir mon père, c’était absurde. Peut-être que j’aurais dû, ce jour-là, parce que j’ai découvert mon père avec une de ses collaboratrices. J’ai mieux compris pourquoi lui et ma mère se disputaient tout le temps, en fait elle devenait presque hystérique rien qu’à l’idée de se dire qu’à chaque fois qu’il allait travailler, s’était sans doute pour se taper sa secrétaire ou ses collaboratrices. A sa place je crois que j’aurais engagé un tueur à gage.
« M. McCoy n'a qu'à bien se tenir alors. Voulez-vous qu'on l'écrive? Peut-être qu'il le lira et un homme averti en vaut deux »
Honnêtement, je crois qu’il s’en doute. Mais ça va, jusqu’à présent j’ai pas à me plaindre. Je pense que dans ces cas-là, on s’en rend compte, non ? Ca se remarque vite. Ici c’est pas comme s’il passait sa vie à gauche à droite, que je ne le voyais jamais ni rien. Puis j’ai appris à lui faire confiance, ne venez pas tout bousiller en semant le doute, pitié.
« Pourquoi votre mère ne vous a jamais rien dit au sujet de votre père? »
Je pense qu’elle a voulu nous protéger moi et mes frères. En fait, je suppose qu’elle se disait que ça ne nous regardait pas trop, dans un sens ça reste leur vie privée, mais dans un autre, ça nous touche nous aussi. Avec le temps ça m’a énervé, on n’était plus des bébés et pourtant elle restait accrochée à lui alors qu’il s’en fichait totalement. C’était vraiment pitoyable et je lui en ai voulu pour ça, parce que je l’imaginais plus forte. Puis leurs disputes tous les soirs, ça va dix minutes. Quand mon père a monté une autre succursale de son entreprise à Miami, j’en ai profité pour partir et poursuivre ma scolarité ici.
« Et votre mère vous a laissée partir? »
Vu comment je lui en voulais, oui. Puis j’étais pas toute seule à Miami, il y avait mon père qui y travaillait. Ca a beau être un parfait connard manipulateur avec elle, ça reste mon père. Il est aussi responsable et si je mets de côté son absence, j’ai jamais vraiment remis en doute ses qualités en tant que père. J’aurais jamais pu rester plus longtemps à Vegas, c’était insupportable. Donc pendant 7 mois, j’ai plus adressé la parole à ma mère et j’ai vécu ma petite ville ici, à Miami. Aryan est resté à Vegas pour suivre un stage dans une maison de disque tout en continuant ses études et mon frère est parti suivre ses études de médecine ailleurs. Chacun sa vie quoi.
« Comment s'est passée votre vie à Miami, sans votre mère? »
Je suis arrivée à Miami avec une mauvaise image du couple. Quand je voyais mes parents, je me disais que c’était pas possible de passer sa vie avec la même personne et j’étais vraiment déterminée à prouver qu’à la moindre occasion, un homme pouvait flancher. Donc je me suis lancée le jeu de briser le plus de couple possible. C’était génial et ça m’éclatait beaucoup. Grâce à ça, je suis devenue assez populaire au lycée. Je me suis calmée grâce à Noah, dans un premier temps jusqu’à ce que Nathan apparaisse dans ma vie. Vous vous imaginez un peu, le chef de la confrérie des mecs les plus populaires s’intéressait à moi, c’était génial d’autant plus que quelques mois avant, j’avais couché avec le capitaine de l’équipe de foot US du lycée. Ma réputation était au top du top.
« C'était le grand amour j'imagine? »
Olala non. En réalité, je crois qu’aussi bien lui que moi voulions la même chose : être populaire grâce à l’autre. Sauf qu’avec le temps, ça été plus loin et pourtant j’avais envie de le baffer parfois. Il était insupportable, il faisait n’importe quoi et il me prenait vraiment pour une conne. On s’est séparé deux fois déjà et seulement après, ça été beaucoup mieux. Entre temps, je suis passée chef des Eta Iota et puis on a emménagé ensemble dans une grande maison. On a terminé notre Senior Year et maintenant je suis des cours à Harvard tout en compensant avec un stage payé. Il y a dix mois, je suis tombée enceinte. On a fini par se marier secrètement et il y a un mois j’ai accouché d’un petit garçon aussi beau que son papa
« Donc en fait, je devrais vous appeler Madame McCoy? »
Normalement oui, mais c’est pas très grave. Après tout je n’ai que 19 ans, ça peut sembler bizarre d’appeler une fille de 19 ans « madame ».
« Pourquoi un mariage discret? Vous êtes Nina Palmer, la fille d'un PDG assez réputé en Amérique et dont les entreprises sont toutes aussi réputées dans le monde. Les curieux et médias auraient surement voulu un mariage avec une centaine d'invités, une belle robe blanche et tout le tralala. Surtout que le père de M. McCoy est un architecte réputé, lui aussi, non? »
C’est vrai, mais encore une fois, j’ai pas envie d’afficher ma vie privée. Avant ça ne m’aurait pas dérangée. En plus, j’étais enceinte alors c’était encore moins conseillé. Puis Nathan préférait aussi et je ne pense pas qu’on regrette le fait que ce soit fait discrètement.
« Est-ce que vous imaginez le même mariage que vos parents »
Oh non, ça serait triste. C’est vrai qu’en réfléchissant, jusqu’à présent j’ai fait presque tout comme ma mère, mais j’ai pas envie que d’ici 16 ans j’apprenne que Nathan va à gauche à droite, mais je ne pense pas qu’il le fera, fin j’espère pas. On verra, je vous dirai ça dans 16 ans.
« Avez-vous des infos à nous dire sur le petit Justin? »
Euhh il s’appelle Justin, il a 1 mois et il dort beaucoup ?
« C'est tout? Vous n'avez pas une photo? »
J’ai pas envie de parler de lui dans une interview, parce qu’il n’a qu’un mois et il a pas à être dans un journal et je ne vous donnerai pas de photo non plus parce que j’ai pas envie qu’on le voit là-dedans. Désolée, je ne vous dirai rien de plus sur lui.
« On voit souvent les PDG d'entreprise proposer un poste bien payé à leur gendre. Est-ce que M. Palmer en ferait de même avec Nathan? »
Mon père n’a rien contre Nathan. Il a eu des appréhensions lorsqu’il l’a rencontré, mais là tout va bien et ils s’entendent relativement bien. Je pense que si Nathan le voulait, il pourrait avoir une place dans l’entreprise, mais je ne pense même pas que ça l’intéresse. Faut lui demander vous-même, mais il a d’autres projets d’avenir.
« Vous croyez qu'il accepterait une Interview? Il fait un peu partie de la famille Palmer maintenant et vous allez bientôt devenir la principale associée de Peter Palmer. »
Honnêtement, j’en sais rien. Peut-être qu’il accepterait, peut-être pas.
« Une dernière question, Est-il vrai que Harvard a toujours été un rêve pour vous? »
C’est vrai. Ma mère a fait ses études là-bas et j’ai toujours trouvé cette école prestigieuse. C’est devenu un rêve que j’ai réalisé en me donnant les moyens d’y arriver. J’espère réussir, on verra bien.
« Vous savez, je me rappelle de vous. Il y a une dizaine d'année, j'ai voulu interviewer votre père et vous alliez toujours vous réfugier dans ses jambes pour fuir les journalistes. Vous deviez avoir 6 ans, quelque chose comme ça. Aujourd'hui, on ne dirait plus la même personne. Enfin merci pour l'interview Mademoiselle Palmer. »
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Sujet: Re: Je ne fais rien comme les autres ou alors je le fais mieux - Nina Jeu 5 Mar - 17:00
Félicitations !
TU ES VALIDE(e) NINOUNOU <3 Cette fiche est superbe *-* j'adore vraiment trop Nina *-* la garce qui a l'intérieur est une superbe personne ! J'ai trouvé super originale cette idée d'interview, puis c'était super bien raconté ! Bref je ne vais pas attendre des heures, je te valide :D Et bon jeu avec cette madame McCoy, devenue une jolie Maman *-*